Tout est tranquille à Woodbrook et ce qui fait que tout le monde aime y vivre. Un jour, la peur s’insinue et plus rien n’est pareil. Pas facile d’identifier celui qui tue ces proches.

4e de couverture
Dans la paisible petite ville de Woodbrook, tout le monde se connaît. Mais connaît-on vraiment ses voisins ? Que font-ils quand ils pensent que personne ne les voit ? C’est ce que va tenter de découvrir Samantha Strong, avant que le tueur qui sévit en ville ne mette en péril sa parfaite petite vie…

Mon avis
Quand on regarde la couverture, impossible de ne pas être intrigué. On voit des couleurs douces, chaleureuses et réconfortantes. Et aussi une ourse qui tire un lourd sac teinté de sang qui laisse une grande marque au sol. Un contraste qui promet d’aller de surprise en surprise. Une fois que l’on commence la lecture, impossible de lâcher l’album avant d’arriver à la fin. Quand tout semble parfait, la noirceur est forcément présente. Samantha veut conserver sa vie quotidienne paisible et s’amuser lorsqu’elle va à la grande ville. C’est tellement sympathique de choisir une personne au hasard pour l’aider suite à une panne imaginaire de sa voiture. Puis après elle l’endors pour le découper en petits morceaux. Chacun son hobby dans la vie. Alors quand quelqu’un tue les habitants de façon assez atroces, la peur se répand comme une traînée de poudre. Samantha mène l’enquête pour trouver le coupable et faire justice. Les tensions sont fortes et le suspens à son comble. Un jeu de chats et la souris débute et nous tient en haleine. On rit jaune. Patrick Horvath maîtrise parfaitement aussi bien le fond que la forme. Rien n’est à redire tellement tout est bien pensé et avec une fine psychologie de la meurtrière. Cette position dans la violence existe grâce au choix de l’anthropomorphisme. Une lecture à conseiller pour ceux que l’horreur n’effraie pas.

On aborde assez rarement ce regard sur les meurtrières et ça fait du bien de voir autre chose. L’audace ça paie surtout quand c’est fait avec autant d’ingéniosité.

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