
Le tueur ne se sent pas très rassuré. Il tente tout de même de profiter de ses vacances en famille. Seulement Mariano a disparu et les enjeux derrière ça sont d’une grande importance.
4e de couverture
Le Tueur a repris du service. Mais l’élimination (judicieuse) d’un agent de la C.I.A. présente un inconvénient: attirer l’attention. Haywood, l’associé du Tueur dans la compagnie pétrolière Petroleo Futuro Internacional, conseille à ce dernier de se faire discret et d’oublier temporairement leur ami commun Mariano, trop préoccupé par sa nouvelle carrière politique en Colombie… Et de fait, lorsqu’il croise Mariano à Bogota, le Tueur sent bien que leur relation a changé. À commencer par l’ingrédient indispensable lorsqu’on partage tant de secrets gênants : la confiance. Par la suite, suivi par des inconnus en Martinique puis à La Barbade, le Tueur va pouvoir vérifier que son intuition était juste. Mais pas de la façon dont il l’imaginait : Mariano, son garde du corps éliminé, a soudainement disparu…

Mon avis
En finissant le tome, on se rend vraiment compte que ce tome et le précédent auraient pu n’en faire qu’un. Le sentiment de remplissage de pensées philosophiques justifiant la violence, l’exploitation humaine, le meurtre prend aussi beaucoup de place. Le scénariste n’hésite pas à donner de nombreux exemple avec l’esclavage aussi bien européen qu’arabe. Pour l’argent, tout est possible et sans limite éthique. Comme c’est assez flagrant, le récit perd en qualité. Parce qu’il arrive ce que l’on attendait depuis un moment. Le remplissage est aussi l’occasion de montrer des paysages différents où la tranquillité règne comme en mer sur un bateau ou dans la forêt d’Amazonie. Le problème est que Mariano se fait enlevé et il va mourir. En effet, cela reste des petits dealers et non la CIA. Au final, sans l’homme de paille, toute l’organisation risque de s’effondrer. Le grand patron du cartel de drogue ne va aimer retrouver un de ces bras droits morts. Tout ça à cause d’une addiction à la coke. Pourtant il était simple qu’il ne faut jamais prendre le produit que l’on vend. Une fois que l’on met le nez dedans tout bascule. Les tueurs sont bien embêtés. La fin s’annonce avec de grosses ficelles malheureusement.
Un album qui manque de densité et qui se résume en une phrase. Pour un tueur la tranquillité de vie n’est pas possible.
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