22h05 rue des Dames

Yotsuba déborde d’énergie jour après jour. C’est à ses proches de s’adapter à ses envies et ses lubies. Cela n’a pas l’air d’ennuyer personne.

4e de couverture
La fin de l’été est une nouvelle période de découverte pour la petite Yotsuba ! Dans ce volume, elle découvrira la fête de l’école de son amie Fûka, avant de participer à une fête traditionnelle de quartier. Elle fera sa première visite dans une maison hantée, profitera d’une sortie inopinée au restaurant pour faire une démonstration de ses manières de table et traversera un redoutable typhon. Toujours aussi attachante, la fillette fait le ravissement de ses voisins et de ses amis par ses espiègleries et son esprit sans cesse plus curieux.

Mon avis
Il faut de la patience pour s’aventurer dans Yutsuba. La gamine est au centre de toute l’attention. Qu’importe ce que font les gens, il faut céder à tous les caprices de l’enfant de 5 ans. Elle veut sortir malgré l’ouragan, le père cède. Elle veut manger avec une personne qu’elle a déjà aperçu, elle impose sa présence. On lui donne des poires, elle les écrase, elle préfère garder le secret. Des caprices que l’on passe toujours. Quand on ne cède pas, elle pleure. Pour éviter ça, que cela soit le père, les amis du père et les voisines, tout le monde se plie en quatre pour lui faire plaisir. Le règne de l’enfant roi est à son comble. Heureusement que les histoires sont relativement courtes et elles se succèdent. Elle est exaspérante et parfois mignonne. Un petit temps est nécessaire avant de se replonger dans son quotidien. En tout cas, elle ne semble pas grandir et ne jamais apprendre.

Une lecture qui change les idées autant qu’elle exaspère.