Une catastrophe incroyable à bouleverser l’équilibre du monde. Dorénavant, la mer et les océans ont totalement disparu. La Terre devient une zone dangereuse où la mort est partout présente.
4e de couverture
Mers et océans ont disparu. L’eau s’est évaporée, tous les animaux marins sont morts. Dans un monde changé en désert, la mer fantôme revient hanter les hommes. Paris en ruines tremble sous l’ombre d’une baleine blanche et seuls les musiciens de l’Opéra parviennent à canaliser sa fureur en jouant pour elle. Jusqu’au jour où deux voyageurs s’en mêlent : une femme qui danse avec les méduses et un homme au passé trouble. Sont-ils du côté des survivants ou de celui des spectres ?
Mon avis
Dès les premières pages, on reconnaît le style aussi bien graphique que les couleurs d’Olivier Boiscommun. Il propose toujours quelque chose de singulier qui intègre un univers très complet. Très vite, on est dans un monde fantastique où l’Homme a détruit l’environnement. En conséquence de quoi, les habitants de l’eau prennent leur revanche. Ils sont des fantômes en colère. Quand un humain les croise, ils risquent leur vie. Chacun sont tour d’avoir peur. Plusieurs arrivent à survivre et chacun à ses particularités. L’espoir et la quête restent de mise. Progressivement, on apprend à connaître ces personnages où l’on comprend leur psychologie. La peur et la colère ont le droit de prendre toute la place. Attention, il ne faut pas s’attendre à des choses des approfondis non plus. C’est un voyage critique sur nos choix capitalistes et destructeurs. Il n’y a pas de planète B et le message est très clair. La démarche écologique est limpide et nous incite à réfléchir un peu. La structure appelle à une suite qui n’est malheureusement pas prévu. On a envie de poursuivre car on dépasse des illusions et des impressions. La pensée simple, simpliste et simplifiée n’a pas se place ici. La complexité reste toujours de mise. Alors apprenons à voir au-delà des limites et sur du long terme.
Une fable écologique percutante qui prouve que les choix d’aujourd’hui peuvent nuire à l’avenir du monde.
22h05 rue des Dames 
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