Jill se sent un peu perdu. Elle tente de trouver l’équilibre entre sa vie et ses fantômes. Nikopol et Horus vont changer sa dynamique du quotidien.

4e de couverture
Jill Bioskop, journaliste indépendante aux cheveux bleu, retrouve Nikopol dans un hôpital psychiatrique, où il a échoué après sa « séparation » d’avec Horus.
On découvre la relation très particulière qu’entretient la jeune femme à son étrange machine à écrire, qui semble permettre à ses articles d’être publié dans un journal en 1993 et sa dépendance à des pilules pour effacer la mémoire et se guérir ainsi d’un chagrin d’amour fatal.

Mon avis
Il est important de commencer dans l’ordre la série. Sinon, on se sent un perdu dans ce tome. Mais Enki Bilal n’est pas un bédéaste ordinaire. On le devine rien qu’en regardant la couverture. Le dessin et le travail de la couleur sont vraiment incroyable. C’est un vrai régal pour les yeux. Il a su apporter une nouvelle façon de faire de la bande dessinée aussi bien dans le fond que dans la forme. Les références sont aussi bien historiques que géopolitiques. Rien n’est jamais laissé au hasard et rien n’est gratuit. Tout est d’une grande richesse. Autour de Jill Bioskop tourne Nikopol et le dieu égyptien Horus. Une dynamique assez particulière se déploie assez troublante et mystérieuse. Les trois personnages principaux mènent des vies différentes et fuient chacun quelque chose. Jill a des pilules de différentes couleurs pour effacer des souvenirs. Nikopol n’arrive pas à s’adapter à cette société, lui qui vient d’une autre époque. Horus fuit ses congénères. Le trouble est toujours présent car on ne maîtrise pas tous les tenants et les aboutissants. A cela se rajoute que le récit se déroule en 2025, le futur c’est maintenant. On ne ressort pas indemne de cette lecture qui nous bouscule. Et qui donne envie de lire les deux autres tomes pour tenter de comprendre un peu cette aventure.

Une lecture troublante et sublime qui montre le talent incroyable d’Enki Bilal.

Une réponse à « La trilogie Nikopol – Tome 2 – La femme piège – Enki Bilal »

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