La vie des morts-vivants n’est pas facile au quotidien. Quand on aime manger de la viande fraîche et en fréquenter, la tentation est là. Maintenir des liens d’amitié semblent presque impossible.

4e de couverture
Quel est le quotidien d’un zombie ? Quelles sont ses aspirations dans l’après-vie ? Les zombies ont certes une anatomie particulière, un régime alimentaire un peu excluant, mais ils n’ont qu’une envie : devenir nos amis, être acceptés avec leurs différences. Fortu aborde avec humour les sujets de l’intégration, de la discrimination, des préjugés, par le biais de ces nouvelles figures pop.

Mon avis
L’humour noir et l’absurde sont au rendez-vous. Fortu utlise les codes de la culture populaire des zombies pour son histoire de famille. On suit une famille nucléaire qui semble heureuse. Elle souhaite s’intégrer dans la société des vivants. Les mort-vivants pour rester en vie doivent manger de la viande humaine. Il suffit qu’ils mordent un vivant pour qu’ils se transforment. Alors la vie paisible entre ces deux espèces semblent bien difficile. A l’école, personne ne veut jouer avec le garçon. Parfois, il arrive des choses improbables comme l’adolescente qui a oublié son doigt dans l’oeil d’un des élèves. Tout cela nous est raconté avec une succession de gag de quelques pages. Les personnages sont avec représentés avec les trames Benday avec deux couleurs distinctes : verte pour les zombies et rouge pour les humains. Faut-il y voir une couleur pour la décomposition et l’une pour la vie? En tout cas, c’est atypique et drôle. Dans la collection Pataqués, on est dérouté et ça fait plaisir.

Une lecture étonnante qui enrichit notre imaginaire.

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