
Une mapmaker refuse de baisser les bras face à l’avancer de l’horreur. Avec Lewis et Blue, elle avance pour redonner de la magie à chaque zone géographie. Chaque pas demande des efforts et de la patience pour faire émerger l’espoir.
4e de couverture
Être une Mapmaker, pour Alidade, c’est aussi magique et excitant que ce qu’elle avait imaginé. Avec l’aide de Lewis et Blue, elle est prête à restaurer la magie en dehors de la Vallée et à découvrir ce qui est arrivé aux Memris, les gardiens qui ont disparu lorsque les Manteaux Noirs ont pris le contrôle.
Le trio rencontre par hasard Cado, un jeune garçon qui les mène jusqu’au village caché de la Montagne et ils apprennent que les Mapmakers et les Memris ne sont pas aussi populaires qu’ils le pensaient… Les choses empirent lorsque les Manteaux Noirs font irruption non loin de là, et Alidade réalise qu’elle manque de temps.
Alidade est déterminée à prouver sa valeur en tant que Mapmaker et à restaurer l’équilibre de la Montagne… mais à quel prix ?

Mon avis
Très vite, on se replonge aux côtés de Lewis, Alidade et Blue. Les enfants et le memris poursuivent leur chemin vers la montagne. Ils doivent impérativement échapper aux manteaux noirs qui ne sont pas sans évoqués des nazis. L’obscurité doit impérativement régner et tout le pouvoir doit être les mains de certains privilégiés. La nature doit reprendre ces droits. Est-ce qu’un gamin peut changer la donner? On se bien que oui. D’ailleurs, dans cette aventure, on va dans la montagne. Un nouveau mapmaker est identifié ce qui permet de donner vie à un nouveau memri. Un nouvel espoir devient possible. Pour y arriver, il faut affronter les très nombreux obstacles. Il est ingénieux d’évoquer la peur de l’étranger. On ne le connaît pas, augmentant alors l’incertitude, donc le premier réflexe est le rejet, voir la violence, tout simplement. « Je ne blâme pas le Chef Stride d’avoir peur de nous. Lorsque les gens voient des étrangers, ils voient des dangers, et pas des opportunités. Ils voient davantage les questions plutôt que les réponses possibles. Le Brouillon leur donne raison d’avoir peur. Mais il n’est pas trop tard pour prouver que nous sommes différents. » (p. 142). A cela se rajoute une idée positive : « – Mais Alidade, tu m’as appris à être meilleur. – Comment? – En m’apprenant à ne pas être effrayé des choses que je ne comprend pas. » (p. 143). Un message plein d’espoir qui devrait toujours faire écho à notre époque. En essayant d’être honnête avec soi, le champ des possibles s’ouvrent. Ainsi plusieurs récits s’ouvrent avec Alidade et Blue qui vont tenter de créer un lien positif avec les chemises grises, les gens de la montagne eux voient des lendemains plus sereins et enfin Cado avec le memri de la montage et Lewis qui partent vers une le soleil. Le dessin et les couleurs inspirent le dynamisme et la joie. Ainsi on garde la bonne humeur et l’envie de poursuivre la lecture.
Une lecture qui montre la force de la solidarité et de l’amitié face à l’injustice.
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