Les sciences ouvrent des portes de réflexion sur bien des domaines. Les doctorants s’y engouffrent pour proposer des solutions ou/et des analyses. Allons à leur rencontre pour découvrir ce qu’il recherche.

4e de couverture
Est-il possible de faire parler des grains de sable ? de mettre l’évolution en équation ? d’utiliser l’intelligence artificielle pour s’y retrouver dans la jungle des publications scientifiques ? de découvrir comment se décomposent les matières plastiques pour former une pollution quasi indétectable ? d’observer des fourmis qui portent jusqu’à dix fois leur masse ? de comprendre comment un virus peut leurrer les cellules et les faire travailler pour lui ? Avec ces 12 BD, pénétrez dans le secret des travaux menés par de jeunes chercheurs, à la pointe de la recherche scientifique, de façon à la fois ludique et passionnante !

Mon avis
La bande dessinée est un fabuleux outil pour faire découvrir un sujet, l’expliciter, le rendre plus accessible… Les atouts sont tellement nombreux que l’on ne va pas tous les citer. C’est un très bon choix de mettre en avant le travail des thésards souvent méconnus du grand public. Mais attention, il faut aller à l’essentiel très rapidement, une courte page de présentation et trois pages de bd. C’est la même chose pour douze présentation. D’un côté, il y a une mise en avant qu’il n’y avait pas. C’est très positif, bien qu’on ne sache pas où est mise à disposition la bd. De l’autre, les thématiques restent très complexes. Les quelques lignes de présentations semblent aller à l’essentiel. Par contre, la retranscription en cases et bulles est très légère. On reste bien souvent sur sa faim. Les sujets sont très variés et d’une grande richesse, par conséquent on souhaite poursuivre. En voila quelques exemples : « Propriété radioactives de gaz à très haute température, application à la caractérisation d’exoplanètes dans l’infrarouge », « étude biomécanique du transport de charge chez la fourmi Messor barbarus » ou « évolution structurale de la Patagonie centrale par une approche « du bassin à la source ». La complexité est au rendez-vous. L’exercice de vulgarisation ne reste pas totalement complet même si en refermant l’ouvrage on n’a pas rien. La plue-value repose aussi sur le fait que les sciences s’ouvrent aussi aux sciences sociales et sciences humaines. C’est assez rare qu’on leur donne le même statut de valeur. On peut vraiment applaudir ce choix. L’autre élément positif se fait sur l’apport de source pour aller plus loin avec des ouvrages cités qu’ils soient essais ou bd ainsi que des compléments en fin de lecture. La structure est d’une grande richesse, bien que l’on aurait apprécié plus de page par sujet. Surtout qu’en trois ans de recherche, il y a des choses importantes pour faire avancer la recherche, des actions et des constructions mentales.

Une lecture intéressante qui développe notre appétence pour les sciences et la recherche.

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