
Le tueur n’aime pas trop que l’on s’amuse de lui. Donc, il tuera tous ceux qui se dresseront sur son chemin. Son objectif est de faire son taf sans être ennuyé par des tiers.
4e de couverture
Le Tueur n’est jamais aussi dangereux que lorsqu’il est menacé. L’instinct de survie qui le guide nous entraîne dans les recoins les plus sombres de son âme. Vengeance et sécurité sont incompatibles et l’heure du choix a sonné.

Mon avis
Personne n’aime vraiment risquer sa vie à chaque instant pour avoir fait son boulot. Le tueur a éliminé qui il fallait contre de l’argent. Ce n’était jamais des gens bien de toute façon. Grâce à son ami d’Amérique latine, il a des pistes sur le coupable derrière tout ça. Après une grosse organisation, il est enlevé et doit tout dire. Un jolie complot se dévoile où drogue, argent et prostitution font très bon ménage. De peur que le tueur puisse vouloir s’intéresser à leur traffic, ils décident de s’en débarrasser. Mais ils ont oublié à qui ils avaient affaire. « La vérité, c’est que lorsque qu’on tient quelqu’un au bout de son flingue, c’est beaucoup plus simple de tirer. » (p. 50). Ce mauvais choix sert aussi le patron de mafia car les russes font concurrences sur le marché. Ces enjeux économiques ne concernent pas le tueur. Le monde est différent pour eux. Parfois, les intérêts peuvent se croiser.
Un autre récit se fait en parallèle avec les amis du tueur. Lui qui prônait la solitude pour bien faire son taf. Mais au final, une autre dynamique se met en place. Un flic a été piégé et il va trouver pourquoi. Sa copine est à nouveau sur pied et fait le lien. Tous savent comment le tueur gagne sa vie. Dorénavant, il se sent moins seul et décide d’aller de l’avant ensemble. On ne doute pas que la tranquillité ne sera pas de mise pour la suite. « Au bout du compte, je suis un tueur, je mets un point définitif aux choses et aux vies. Je n’ai pas peur quand je peux tirer, je tire. Et quand je tire, je tire pour tuer. » (p. 51). Le rythme est plus lent malgré les courses poursuites, les voitures qui explosent et les cerveaux qui explosent. Le style graphique reste toujours autant lisible avec de nombreuses grandes cases et des phases par des couleurs spécifiques. On a des moments qui sont décomposés comme celle avant l’achèvement du mec qui est prêt à tout pour rester vivant. Un univers dans lequel on se sent assez bien et dont on reste curieux.
Une aventure qui nous tient en haleine et qui prouve que la solitude a aussi ses limites.
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