
Yaho a disparu. Jeannette Pointu ne peut rester les bras croisés. Elle retourne au Cambodge pour le retrouve.
4e de couverture
Dans la jungle thaïlandaise, Jeannette Pointu trouve une aide inattendue : des femmes au cou démesurément long… Une aventure aux multiples rebondissements et un reportage sur une région mutilée par la guerre.

Mon avis
Cette fois-ci, Jeannette Pointu part faire un reportage en compagnie d’un de ces collègues pour faire un reportage. Charly est assez peureux et aime joue au mec viril. Donc il n’hésite pas à tenir des propos misogynes. « Oh, vous, les bonnes femmes, vous êtes incapables de vous orienter avec une carte routière… » (p. 5). Un tome sans ce type se propos n’est pas une vraie aventures de Jeannette. Tout comme la voir en petite tenue ou totalement nue. Cela peut surprendre car cela s’adresse à des enfants et non des mâles vicieux. A croire qu’il n’est jamais trop tôt pour aiguiser le regard voyeur des pré-adolescents. Elle porte toujours des vêtements courts, laissant apparaître des morceaux de bras et jambe, moulant son corps. Ainsi on voit les formes de sa poitrine et son ventre plat. Les autres portent des choses plus couvrantes surtout dans un pays avec des moustiques et autres animaux dangereux.
Le réel objectif est la recherche de Ya Ho, jeune réfugié d’un camp de Médecins sans frontières établi près de la Thaïlande. Elle l’a déjà rencontré lors d’un précédent reportage et doit le retrouver. De plus, sa petite soeur est sa seule famille. Elle n’a plus parlé depuis leur séparation. Bien entendu, nous assisterons à un happy end où tout finit bien pour tout le monde. Marc Wasterlain en profite pour évoquer des sujets sensibles sans trop insister avec la guerre civile, les réfugiés, les armes à feu, le trafic de drogues, les mines antipersonnels, les organisations religieuses, les sectes… Le titre est orientée vers les femmes girafes. Là aussi, le bédéaste n’approfondie ni l’approche culturelle ni sociale. Elles restent juste des éléments de décors originaux. En effet, sur la couverture, leur présence détonne. Dans le récit, elles prennent les armes car leurs hommes ont été enlevés. A part avoir du caractère, on ignore tout d’elle. Encore une fois, tout va vite, semble fluide et avec peu de contenu concret derrière. C’est la marque de fabrique de la série. Les gentils blancs apportent toujours la paix, une pensée que l’on trouve trop souvent à cette époque. Tuer, exploiter ou blesser gravement des animaux n’est pas gênant si cela les arrange. L’ethnocentrisme est vraiment déplacé dans ce contexte.
Une série qui nous amène à travers le monde à la rencontre des différentes cultures locale. Grâce à Jeannette Pointu, les choses peuvent s’améliorer.
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