Le gardien se retrouve sous terre en squelette. Il se sent un peu perdu surtout que quelque chose guide ces pas. Son attitude change un peu en compagnie d’une charmante femme en bottes montantes.

4e de couverture
Le Gardien se réveille sous terre, cadavre parmi les cadavres, au côté de l’amour de sa vie, Alexandra. Il est maître de ses pensées mais pas de ses mouvements ni de sa mémoire, qui semble lui faire défaut. Où sont-ils ? Pourquoi une voix qui ressemble étrangement à celle de Marvin les obligent à la suivre ? Et pourquoi doivent-ils attaquer Herbert ?

Mon avis
Chaque lecture d’un tome de Donjon est toujours une aventure. Cela l’est d’autant plus quand on ne les lit pas dans l’ordre. Dès la première case, on rentre dans l’univers assez sombre rempli de cadavres squelettiques. Parmi eux, on retrouve le Gardien qui est tombé sous le charme d’Alexandra, une femme très grande avec des bottes montantes. Il tente plusieurs approches, en vain. Ils vont quelque part sans savoir où. Un nécromancien les manipule. Personne ne se souvient de son identité mais quelques éléments du passé restent présents. Pourquoi? Qu’importe, le but est de se libérer de l’emprise. Ils y arriveront après moult combats et morts. Le duo est très doué. A côté, on retrouve les héros de la base de Donjon avec Marvin et Herbert qui est sous l’emprise de emprise de l’Entité Noire.

Ce qui surprend est l’aspect graphique assez hypnotique qui s’inspire d’enluminures médiévales, d’ornementations orientales et tellement d’autres sources culturelles. Ce monde où la mort est reine, on voit autant des squelettes, des fantômes, des âmes, des dragons, des monstres… Alors les cadavres et le sang se voient partout. Pas de pitié dans cette guerre où un des responsables doit périr. On n’a pas le temps de s’ennuyer car on a le choix entre les combats et les combattants et le choix des techniques. Le dynamisme au rendez-vous. Bien entendu, une bonne dose d’humour est au rendez-vous. On est captivé jusqu’à la fin et cela donne envie d’aller plus loin. N’est-ce pas normal quand on voit le trio de bédéastes avec David B., Joann Sfar et Lewis Trondheim? Impossible de ne pas avoir envie d’aller plus loin.

Un tome qui est un vrai ravissement prouvant la force, la créativité et l’originalité de Donjon.

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Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.