
Quand on possède des dons, on peut faire groupe. La BPRD affronte bien des choses horribles. Grâce à eux, le pays est plus sur.
4e de couverture
Le Bureau de Recherche et de Défense sur le Paranormal a été fondé en 1944, en réaction aux expériences occultes menées par les nazis, puis par les Soviétiques. Sa fonction : surveiller, étudier, et circonscrire les événements surnaturels survenant partout dans le monde. Son agent vedette est Hellboy, dont les enquêtes sont relatées dans la série éponyme, chez le même éditeur. Sur les côtes du Rhode Island, dans une bâtisse en ruine, Abe Sapien retrouve sa femme, morte noyée au cours du XIXe siècle. Au même moment, le BPRD, encore marqué par le fléau des grenouilles, emménage dans ses nouveaux locaux : une ancienne base de recherche gouvernementale dans laquelle on aurait enterré vivant un scientifique nazi, il y a 50 ans de cela…

Mon avis
Le Bureau de Recherche et de Défense sur le Paranormal a été fondé en 1944 aux Etats-Unis. Hellboy en faisait même parti. Depuis, il est parti vivre de nouvelles aventures ailleurs. Bien entendu, dans l’histoire, les scénaristes gagnent des points Godwin. Parler des nazis fait toujours fureur. On assiste à plusieurs récits en parallèle plusieurs récit. Abe Sapien retrouve sa femme décédée et quelques brides de souvenirs du passé. Même si cela fait du bien au moral, à un moment il faut revenir à la réalité, même si cela est très difficile. Le reste de l’équipe, Liz Sherman, Roger l’homoncule, Johann Kraus et Kate Korrigan. doit faire face à un fou dangereux qui veut accéder au paradis qu’importe le prix. Cette nouvelle base semblait trop bien pour être sans problème. Pour y arriver, il est prêt à tout même dépasser les limites de la science. Sans surprise, l’évocation du nucléaire a sa place. « A mon avis, tout ce qu’il y a la dedans, c’est quelques déchets radioactifs » (p. 64). Cela semble cohérent avec l’esprit de folie de la Seconde Guerre mondiale. Les choses un peu horrible ne manquent pas. Les personnages malgré leur singularité sont très attachants. On se demande même s’il ne faudrait pas lire la série dans son intégralité. Comme quoi, parfois on se trompe dans le livre emprunté et on découvre tout de même quelque chose.
Un tome fantastique qui se lit bien où le bien affronte le mal en jouant avec des frontières floues.
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