
Scénariste est un métier bien souvent méconnu. James propose de découvrir les dessous de son travail. La créativité n’est forcément reconnu comme un talent.
4e de couverture
Une équipe de reportage télé débarque chez William, scénariste de BD, pour dévoiler les coulisses de la création.
Face à la caméra, William se confie sur sa façon de travailler, sa conception du métier, les raisons qui l’ont amené à la bande dessinée. Des flash-backs en forme de comic strips vintage, des illustrations et des interviews de ses partenaires viennent compléter son témoignage.

Mon avis
Lire James, c’est toujours une aventure. Il propose des univers très riches, loufoques et drôles. On s’est amusé avec « Comme un lundi », « Dans mon open space » ou « La sémantique c’est élastique ». Donc on connaît le style et l’impertinence du gars. Encore une fois, il aime s’essayer à des choses pour sortir du champ. Comme il est scénariste, c’est plus facile pour lui d’évoquer son métier. Toutefois, le sérieux n’est pas de mise. Vous ne découvrirez pas vraiment le métier. James propose une autofiction à travers le personnage de William. Il explore différentes facette d’un créatif old school résolument anachronique qui se dévoile lors d’un tournage sur sa personne. Il se complait dans la mauvaise foi et l’autosatisfaction. Derrière les courtes blagues en une page ou en strip, on sent la difficulté d’un métier méconnu, non-reconnu, peu rémunérateur et avec une relation complexe avec le dessinateur. Mais toutes les personnes du réseau en prennent pour leur grade que cela soit le libraire ou l’éditeur. Tout est fait pour rire.
Un tome qui montre un aspect du métier peu évoquer pour faire rire.
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