22h05 rue des Dames

Kathy Austin prend enfin des vacances bien méritées. Sa tante adorée est décédée et elle lui a légué sa maison en Irlande. Seulement, une fois sur place, elle découvre que la demeure a brulé.

4e de couverture
De retour d’Amazonie, Kathy Austin part en Écosse pour prendre quelques jours de repos dans un manoir, sur les terres familiales. Arrivée au village de Killwood, elle découvre avec stupéfaction que cette maison a brulé. Avec l’aide de la police locale, Kathy comprend peu à peu que d’étranges phénomènes se sont produits dans la région. Pendant ce temps, dans les profondeurs d’un château situé en bord de mer, un groupe d’hommes et de femmes s’activent dans le plus grand secret et tentent d’extraire un mystérieux artefact, encastré dans la pierre…

Mon avis
On retrouve Kathy Austin dans une autre dynamique qu’une enquête pour les services secrets anglais. Elle a pris quelques jours de vacances pour acquérir la maison de famille en Irlande. Que de bons souvenirs a t’elle dans cette ville. Sauf qu’une fois sur place, elle se rend compte que la demeure a cramé et qu’il n’en reste vraiment pas grand chose. Que s’est-il passé? La police n’a aucune piste donc le dossier est clôt. Rodolphe et Léo proposent un polar à la crime mistery sauce anglaise. Pour ne pas déroger à leur règle, il y a forcément une approche mystérieuse et fantastique. Donc les piliers de bar, évoquent les esprits, les fantômes et autres farfadets, pourquoi pas des extraterrestres. Des crimes ont été commis par des tiers existants que dans la culture locale. Bien entendu, des criminels sont présents et ont fait une découverte qui doit rester secrètes. Est-ce en lien avec des voyous recherchés par les services secrets? Va t’on encore avoir le droit à des extraterrestres qui débarquent et résolvent tous les problèmes? Est-ce que les russes vont avoir un rôle majeur? Le mystère est posé. Par contre, bonne nouvelle, pour la première fois, l’héroïne n’a pas de scène de nue, gratuite. Comme quoi, cela ne sert vraiment à rien. Les dessins restent toujours assez sombres et brouillons avec des couleurs ternes. C’est la pâte graphique de Marchal et Sébastien Bouët. Espérons que la suite ne sera pas décevante à l’image des autres séries.

Un tome qui pose bien le cadre avec l’ensemble des parties prenantes.