
La vie n’est pas un long fleuve tranquille dans le village des Schtroumpfs. Il y en a qui veulent rivalisé avec le grand Schtroumpf et d’autres épouser la schtroumpfette. Gargamel souhaite toujours tous les attraper et cherche le meilleur pour le faire.
4e de couverture
Qui ne connaît pas les Schtroumpfs ? Ces gentils lutins bleus à gros bonnet blanc se ressemblent tous, même s’ils ont chacun leur caractère, et parlent une curieuse langue dans laquelle la plupart des mots sont remplacés par « schtroumpf » ou « schtroumpfer ». Sous l’autorité débonnaire du grand Schtroumpf, ce sympathique petit peuple organise sa vie et lutte contre l’abominable sorcier Gargamel, qui ne rêve que de les détruire.
Une adorable fantaisie qui séduira les plus petits et distraira leurs aînés.

Mon avis
Quand on possède une grande innocence, on trouve les schtroumpfs assez mignons. Mais en grandissant, notre regard change et il apprend à voir plus entre les lignes. On pourrait croire que le village des schtroumpfs est assez égalitaire. Mais il ne faut pas oublier qu’il y a un chef qui prend toutes les décisions en accord avec lui même. Malgré son grand âge, il n’a pas de bras droit par exemple pour faire de la magie. Il garde ce privilège. Un schtroumpf veut impérativement faire une formule. Il observe le boss et quand il tente de reproduire chez lui, cela tourne à la catastrophe. Donc, il va prendre une formule chez Gargamel, mais incomplète. Donc, quand il essaie chez lui le mélange, cela tourne à la catastrophe. Il devient un dinosaure. Grâce à la solidarité, il devient à nouveau lui. Les mauvais choix des schtroumpfs demandent toujours aux autres d’agir.
Le deuxième récit est autour de Gargamel qui veut attraper les schtroumpfs. On ne sait toujours pas pourquoi il a cette obsession. C’est un ingrédient pour une recette très spéciale? Le sorcier tend des pièges pour tous les attraper. On vient à se demander comment il connaît tous les schtroumpfs, combien ils sont et qu’elles sont leurs points faibles. Il se rend compte arrivé dans sa chaumière qu’il manque le gars au chapeau rouge. C’est lui, encore une fois, qui va sauver tout le monde. Rien de nouveau et rien de spécialement amusant non plus.
Enfin, c’est le retour de la schtroumpfette qui apparaît au printemps. Où est-elle le reste de l’année? Vit-elle toute seule? Tous les schtroumpfs deviennent complètement stupides pour avoir ces faveurs. Encore une fois, Peyo montre que les hommes se comportent comme des crétins quand il y a une femme. Les femmes mettent toujours le bordel quand c’est la quiétude. Qu’est-ce un schtroumpf parfait pour elle? « Vous me schtroumpferiez mon petit déjeuner au lit, tous les matins? Et vous schtroumpferiez tous les jours la vaiselle, Et chaque semaine la lessive? Il faudrait aussi que vous fassiez le repassage, que vous m’aidiez à tirez les draps, schtroumpfer les poussières sur les meubles, battre les tapis. Dévider la laine, faire le grand nettoyage, éplucher les pommes de schtroumpf, bêcher le jardin, couper du bois, faire les lits, cirer mes chaussures, laver les carreaux, schtroumpfer les cuivres et l’argenterie, et puis aussi.. Mais… Mais où sont-ils tous passés? » (p. 53). Le rêve d’une femme tourne autour des tâches ménagères. Un grain de pensée misogyne, c’est important pour les enfants. Néanmoins, on note un point étonnant, on peut voir l’apparition de schtroumpf paysan qui fait de l’agriculture.
Un tome décevant tout comme l’organisation de la vie des schtroumpfs et de la vision des femmes.
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