Anya rêve de se fondre dans la masse à l’école. Pour cela, elle change son accent, sa façon de s’habiller, se met à fumer… La popularité n’est pas si facile à acquérir.

4e de couverture
Anya a l’impression d’être en permanence la petite nouvelle au village: fille d’immigrés, elle n’a jamais réussi à trouver complètement sa place. Mais quand elle tombe dans un puits et découvre le fantôme qui s’y trouve, elle a l’impression de se faire son premier véritable ami. Les ennuis commencent quand le fantôme devient jaloux de tout ce qui remplit la vie d’Anya…

“Un chef d’oeuvre” pour Neil Gaiman, que dire après que l’un des plus grands noms de la BD et de la scène fantastique se soit prononcé.

Mon avis
Le choix de couverture est d’une grande pertinence. Tout se résume dans cette image. Vera Brosgol propose un récit d’apprentissage sur l’adolescence à travers un évènement fantastique. Anya a honte de ses origines russes. Elle voudrait se fondre dans la masse sans pour autant être cataloguée. Alors elle fait de son mieux pour abandonner son accent. Elle tente aussi de s’habiller comme les autres. Par conséquent, normal qu’elle tombe sous le charme du plus beaux gosses de l’école. Elle veut attirer son attention et ne sait pas comment faire. Un jour, elle tombe dans un puit et fait face à un squelette. Un fantôme apparaît et lui raconte une histoire bien triste.

Par chance, l’ado arrive à sortir du trou et repart avec un petit bout d’os. Le fantôme reste à ces côtés et l’aide à séduire le gars le plus populaire. Sauf qu’elle se rend compte que derrière cette façade de la popularité se cache aussi de la tristesse, de la souffrance et de l’opportunisme. Emily devient de plus en plus méchante jusqu’à provoquer l’accident de de la mère de l’héroïne. Anya décide de prendre les devants pour changer les choses. Elle prend conscience que rien ne ressemble à un long fleuve tranquille. Le lecteur suit l’évolution de la demoiselle qui prend conscience qu’elle n’est pas unique et que chacun à ses problèmes. Une épreuve qui lui permet de grandir et de mieux s’assumer. Le dessin est simple, efficace et très vraisemblable avec une économie de couleurs qui suffisent à construire la montée en tension. L’histoire est bien rythmée, sans jamais perdre le lecteur. Qu’importe notre âge, on se laisse happé jusqu’à la fin.

Un roman graphique sur la quête d’identité adolescente où tout à chacun peut s’identifier.

L’avis de Light and Smell : « En conclusion, La vie hantée d’Anya est un très bon ouvrage graphique qui nous plonge dans une ambiance fantasmagorique saisissante que ce soit grâce au travail de colorisation ou la présence d’un spectre dont on essaie de découvrir les véritables intentions. »

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