Tout le monde connaît au moins un conte de fées. Bien souvent, c’est une réadaptation commerciale de Disney. C’est bien plus riche et complexe qu’une interprétation en cinéma.

4e de couverture
Quels sales secrets cachent les contes de fées ? Lou Lubie déterre avec humour les contes originels, aussi sombres que croustillants, et questionne leur éthique parfois… surprenante !
De l’Antiquité à Perrault et Grimm, Lou Lubie présente les versions authentiques et croustillantes des contes, où la fin heureuse s’arrose à la vodka et le prince n’est pas si charmant. À travers ces récits savoureux, l’autrice aborde avec humour une réflexion sur l’éthique des contes : violence, sexisme, racisme… une exploration culturelle et littéraire passionnante !

Screenshot

Mon avis
Quand on pense à analyse des contes de fée, on pense souvent à Bruno Bettelheim. Puis quand on évoque les auteurs, on pense à Perrault ou Grimm. Et pour les adaptations, comment passer à côté de Disney. Lou Lubie décide de porter un regard critique, sarcastique avec une bonne dose d’humour. Enrichissement garantie. On a le droit à un regard historique avec un passage de la tradition orale à la tradition écrite. Selon les auteurs et les périodes, les récits évoluent. A cela se rajoute, l’orientation religieuse avec des morales toute faîtes et orientées. Donc, rien de surprenant qu’une femme doit rester à sa place, ne pas avoir de métier et surtout d’être belle, jeune ainsi que muette. Disney aussi, grand croyant et conservateur, y met sa morale dans ses productions. Qui cela choque qu’un homme embrasse une mineure endormie donc sans consentement puis la prend pour épouse ne choque pas. Dans des versions plus anciennes, un noble en profitait pour violer les femmes. C’est bien sombre et horrible. Ce n’était pas forcément des choses pour aider les enfants à endormir. Comparer ces contes que l’on connaît au moins de nom, permet de voir l’adaptation et les visions de la position de la femme. En prenant en compte également, les termes pour décrire les princes et princesses. On ressort avec une mise en appétence très grande pour découvrir les contes et on veut lire les versions différentes ainsi qu’admirer les représentations comme celle de Gustave Doré. Une démarche convaincante avec un dessin clair et limpide qui montre autant la force du conte que du 9e art.

Quand les contes se dévoilent, un autre monde nous apparaît.

Laisser un commentaire

Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.