22h05 rue des Dames

Dans la famille, Boule propose une nouvelle dynamique. Le cocker a de la ressource à revendre. Gourmand et enthousiaste, il peut tout faire avec force et folie.

4e de couverture
Bill est un adorable cocker, joueur, facétieux, un peu (trop) gourmand. Avec son maître, Boule, un jeune garçon plein d’énergie, il vit de nombreuses aventures trépidantes et cocasses. Le duo est complétée d’une alliée de choc Caroline, la tortue… Dans un univers plein de joie de vivre, les bêtises et les espiègleries de Boule et Bill déchainent les éclats de rire de tous les jeunes lecteurs.
Boule et Bill font partie des essentiels de la bande dessinée franco-belge. La collection compte près de 35 albums à mettre entre toutes les mains. Bill le chien et son petit maître Boule forment un duo complice qui saura vous faire rire et vous émouvoir. Recommandé dès 7 ans… jusqu’à 77 ans!

Mon avis
Parfois, il est utile de repartir sur la découverte des bd qui ont donné les lettres de noblesse au 9e art. Donc, il faut se replonger dans les ouvrages ayant bercé bien des jeunesses. Boule et Bill a fait la joie de bien nombreux enfants. Le duo ne manque pas d’occasion de faire des bêtises. Le père travaille souvent chez lui et en profite pour dormir sur son temps de travail. Son fils le réveille pour qu’il lui fabrique un bateau. La création amène à des situations étranges. Un adulte se fait passé pour un petit garçon pour faire un attentat. C’est assez surprenant comme approche. Au final, tout explose et rien ne se passe comme prévu. Le format est différent puisqu’il se lit dans le sens opposé standard.

On retrouve la famille standard avec une épouse, toujours belle qui fait la cuisine, le ménage et s’occupe un peu de son fils. Le père est plus présent pour s’occuper de son fils. Par contre, il râle après le chien quand il est mouillé ou qu’il ne l’écoute pas. C’est des colère assez importante, voir violente. Un humour surement très populaire à une autre époque. Une scène illustre cela lorsque le paternel invite son patron chez lui. Un homme blanc âgé, autoritaire et conservateur arrive devant la maison. Le chien et le petit garçon lui sautent dessus pour l’accueillir ce qui déplaît fortement. Pour flatter le patron, le père accepte de donner une fesser aux deux enthousiastes. Un acte violent assez disproportionné à l’action. Peut-on rire de tout? A chacun de voir.

Une vision de l’humour pour les enfants qui amène à réfléchir. Est-ce que la violence et l’humiliation doivent être un ressort comique?