22h05 rue des Dames

L’espoir semble possible avec l’arrivée du vaisseau spatial. Par contre, certains militaires voient cela d’un mauvais oeil. Rien ne doit changer et pour ça, les morts vont pleuvoir.

4e de couverture
Pour survivre au conflit nucléaire qui a ravagé la terre, les hommes ont du se réfugier dans l’espace, au sein de gigantesques stations orbitales. Après sept ans d’exil, ils retrouvent l’espoir de revenir sur leur planète. Mais la guerre que se livrent deux factions rivales font de cette reconquête un nouveau cauchemar. Pour Sarah, séparée de ses enfants lors de l’embarquement, un long et douloureux périple commence…

Mon avis
L’impatience était au rendez-vous pour finir cette série apocalyptique. Après 7 ans d’exil, ils sont de retour sur Terre. L’espoir d’un nouveau monde se pose en eux. Seulement, les militaires qui font régner la terreur pour garder le pouvoir. Sans préavis, ils rentrent dans le vaisseau et le sabotent. A partir de là, tout part en vrille et les catastrophes se succèdent. Les voyageurs sachant leur mort proche ont fait un choix audacieux. Ils se sont fait implantés les bases des pommes de terre. Ainsi leur cadavre servira de base alimentaire pour la planète. Une idée pour redonner de la nature et de l’alimentation à un peuple et une terre en souffrance. Sarah doit renoncer à son mari après avoir perdu quelques uns de ces enfants. Pour espérer des lendemains plus surs, elle tue avec force tous ceux qui veulent assassiner et brûler les nouveaux arrivants. La haine doit à un moment s’arrêter. L’espoir repose sur peu de personnes au final car l’attrait du pouvoir et de l’argent restera le plus important. Les masses sont bonnes à être tuer et manipuler. A la fin, les choses ouvrent sur des choses positives. Sarah et Tsétsé vont distribuer des pommes de terre et donner un nouvel élan au monde. Il ne reste plus que ça et c’est peut être mieux que rien. Katsuhiro Otomo et Takumi Nagayasu proposent un tome saisissant et profond où l’a n’a pas le temps de dire ouf. Le temps s’égraine vite tellement que l’on est captivé par ce récit touchant.

Un tome qui clôture avec magnificence cette série audacieuse traitant de fin du monde suite à des mauvais choix des élites. Même riche, on meurt.