Spirou et Fantasio sont entraînés malgré eux dans un conflit entre deux mafias. Si l’un n’arrive pas à trouver le responsable, l’autre sera tué. Le temps est compté car leur survie en dépend.

4e de couverture
À New York, la guerre des gangs fait rage entre Chinatown et Little Italy !
Un à un, tous les hommes de Vito-la-Déveine tombent amoureux de la même femme, Soupir-de-Jade, une redoutable ennemie. Et pour ses beaux yeux de braise, ils vont jusqu’à s’entretuer ! Afin d’enrayer cette épidémie amoureuse, il faut un célibataire endurci, un homme droit et juste… quelqu’un comme Spirou ! Afin de le convaincre d’accepter cette périlleuse mission, Vito n’hésite pas à recruter quatre demoiselles aussi belles que dangereuses, menées par la ravissante Luna, sa propre fille. Capturant les deux aventuriers, il va obliger l’intrépide reporter à collaborer pour lui en transformant Fantasio en bombe vivante. S’il veut sauver son ami, Spirou n’a que vingt-quatre heures pour se jeter dans la gueule du dragon et trouver ce mystérieux philtre d’amour.

Mon avis
Spirou et Fantasio se faisait une joue d’une nouvelle aventure. Mais il ne pensait pas tomber dans un guet-apens organisé par une ancienne connaissance. Le chef de la mafia italienne cherche des vieux garçons qui ne sont pas sous le charme de la beauté féminine. Ces femmes toujours des problèmes. Spirou est l’homme qu’il faut. Les femmes qu’elles soient extrêmement sexys ou non, il reste de marbre. Même avec un bout de sein presque dénudé ou un bout de cuisse, il affirme son côté aromantic. Donc il devrait trouver sans souci le philtre d’amour qu’à utiliser la mafia chinoise. Sauf qu’au final, il est juste question de lunettes qui modifient l’aspect des femmes. Ainsi les femmes asiatiques toutes représentées assez laides et repoussantes. Quand un homme porte les lunettes, ils voient tous la fille du chef dont ils sont secrètement amoureux. Que dire de cela? On va juste reste sur très navrant et très limite, même pour une histoire à destination des adolescents.

Mais rien de cela devrait nous surprendre quand on a lu les précédents tomes. C’est toujours autant misogyne et pourquoi changer quand cela fait partie de l’esprit de la série? Il ne faut pas oublier l’exposition de photo de nus de Fantasio. Les vieux vicieux sont au rendez-vous et garde à vous pour acheter les images. Heureusement, l’argent ira à une association catholique. Une bonne soeur est ravie de recevoir tout cette argent. Encore une approche très limite qui joue avec des aspects malsain. Il n’y a vraiment rien de très amusant dans le voyeurisme. A cela, on rajoute le dossier racisme. Dans un monde non blanc, il faut savoir abuser à l’extrême des clichés et valoriser les discriminations. Les chinois ont en autant que les italiens tel « ces grouillants cloportes jaunes ».

L’humour reste présente avec les circonstances totalement improbables et irréalistes. Puis les personnages qui ont des apparences de personnalités comme Marlon Brando. Et enfin les jeux de mots que nous trouvons à faisons partout : Vito Cortizone. Est-ce que les moins de 20 ans peuvent comprendre? J’en doute dorénavant. On pourrait même se poser la question sur le fait qu’ils doivent le lire. Se moquer de la différence était plus acceptable en 1995, cela l’est moins pour l’instant.

Un tome tout aussi décevant que les précédents prônant la discrimination pour l’amusement.

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