
La macrobiotique a des limites. Il y a une distinction entre les communautés qui prônent ce régime et l’alimentation en elle-même. Tout cela va impacter la quiétude du frangin, qui semble lointaine dorénavant.
4e de couverture
Le « Haut-Mal » ? Il y a bien longtemps, au Moyen Âge, c’est ainsi que l’on nommait l’épilepsie. Cette maladie mystérieuse qui frappe Jean-Christophe, le frère du narrateur. Le récit démarre dans les années soixante, dans une petite ville des environs d’Orléans. On entre dans l’intimité du quotidien d’une famille bouleversée par le drame qui frappe le fils aîné. Une famille qui mettra tout en oeuvre pour trouver une solution, ballottée entre des médecins qui ressemblent à des savants fous et des thérapeutes aux méthodes vaguement sectaires. L’Ascension du Haut-Mal est bien plus qu’une chronique familiale, sensible et attachante. C’est aussi un récit imprégné de fantastique qui fait voyager le lecteur à travers l’imaginaire échevelé de l’auteur, peuplé d’épiques scènes de batailles, de personnages historiques légendaires et de monstres nocturnes inquiétants. David B. est l’un des plus talentueux représentants de cette nouvelle bande dessinée qui n’hésite pas à aborder des sujets plus intimistes. Une oeuvre forte et rare.

Mon avis
Jean-Christophe allait beaucoup mieux. Presque les choses à la maison et au sein de la famille étaient redevenus à la normale. Les voisins par contre demande que l’enfant reste à la maison. Face à la différence, le premier réflexe est la peur donc le rejet. Les parents décident de déménager dans une maison avec une grande propriété qui permet de vivre d’incroyables aventures dans la forêt. Mais les bases que cela soit le gourou qui réalise d’étranges massages que la communauté macrobiotique, tout s’arrête. Ceux qui prétendent reprendre les rênes préfèrent l’argent à l’humain. Donc, il faut trouver des alternatives. La vie quotidienne tourne autour de ce frère et la maladie prend la place. Entre ça et la mort du grand-père, ce n’est pas la joie.
Le pouvoir de l’imagination permet à David B. d’inventer des péripéties et des récits incroyables. Le bédéaste souligne qu’il a trouvé un échappatoire à cette situation sur laquelle, il n’a aucune prise. On voit son talent pour créer des mondes improbables. Le Davib B. adulte a posé les bases de sa production adulte. Le travail en noir et en blanc donne plus de densité et les monstres prennent un autre aspect. On découvre aussi qu’il n’est pas utile de la couleur pour proposer de la densité, du relief et du surprenant. Une fois encore, le choix de publier trois tomes de 52 pages au lieu d’un ouvrage complet directement. C’est un démarche commerciale qui ne sert pas forcément l’histoire. Surtout que l’épilepsie est rarement abordé dans le 9e art et qu’il important de voir qu’entre les années 70 et nos jours, il y a un fossé très profond.
La maladie dans une famille impacte tout le monde. Face à l’incertitude des médecins, les parents doivent trouver des solutions ailleurs.
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