22h05 rue des Dames

Yawara souhaite encore retrouver son père. Pour ça, elle est prête à quitter le judo. Le papi n’est pas prêt à renoncer à faire de sa petite-fille une star de son sport.

4e de couverture
Depuis toute petite, Yawara Inokuma a été entraînée par son grand-père Jigorô Inokuma, un champion de judo, qui voit en elle une future star de la discipline. Mais contrairement aux attentes de son aïeul, la jeune fille ne rêve que de mode, d’amour, d’idol… Bref, elle n’aspire qu’à une vie d’adolescente ordinaire, loin des entraînements et des compétitions. Mais c’est sans compter son talent inné pour le judo, que son entourage ne lui permettra pas d’oublier…!

Mon avis
On retrouve Yawara en forme car elle arrive à battre l’une des meilleures judoka du monde. L’arrivée d’un de ces amoureux la touche et se motive un peu. L’autre jaloux arrive sans soucis à lui faire croire que le journaliste sportif ne voit en elle qu’un prétexte à articles. En aucun cas, elle ne remet en question ce qu’on lui dit. Elle est vraiment naïve et tellement crédule. Naoki Urasawa exagère dans la vision de cette fille qui est très talentueuse dans le sport et très stupide. Donc malheureusement, on a le droit à ce qui va avec. C’est le retour de son ennemi jurée qui annonce à tout le Japon qu’elle la battra coûte que coute. Pour l’instant, l’héroïne ignore que son père l’a entraîné. Il veut garder l’anonymat. On se doute qu’il va prochainement réapparaître pour proposer des scènes de drames et d’humour. Le comique est de rigueur surtout dans le plan diabolique du papi qui a de l’espièglerie à revendre. On assiste à des matchs de judo des plus improbables qui en régalent plus d’un. Les JO sont en perspective. On garde le sourire en tournant les pages car les rebondissements ne manquent pas. Dorénavant, impossible de ne pas continuer cette aventure familiale.

Un tome qui se dévore avec sourire qui mêle comédie et amourettes d’adolescentes.

L’avis les Blablas de Tachan : « Avec au final un sport qui passe au second plan tant la comédie est prenante, Yawara reste le titre drôle et léger que semble vouloir promouvoir l’auteur. Il ne se prend pas la tête et recycle les mêmes recettes mais c’est efficace. On s’amuse toujours des pièges de son grand-père et des tendres relations entre les personnages. »