Kathy Austin est envoyé en Namibie pour trouver des informations secrètes. La situation sur place est encore plus inquiétante que prévue. Il y a forcément quelqu’un derrière tout ça, il reste juste à trouver qui.

4e de couverture
L’Afrique mystérieuse, à la fin des années 40. La fringante Kathy Austin, agent secret britannique, est dépêchée au Kenya puis en Namibie. C’est là, sur les flancs du Kilimandjaro, puis dans le désert namibien, sous le tropique du Capricorne, que la jeune anglaise fait de terrifiantes découvertes. Et si l’Homme n’était pas seul sur Terre ?

Mon avis
Bien qu’elle soit une femme, Kathy Austin, n’a peur de rien et personne. C’est pour ça que ces chefs l’envoie en Namibie pour savoir si Göring est vraiment vivant. Pour être sur, que le reichsmarshall est mort, elle doit se rendre sur place. Une fois sur le territoire, les surprises se succèdent et jamais dans le bon sens. Son binôme sur place est un gros raciste et misogyne. Mais pas l’inquiétude, c’est très courant sur place surtout pour les blancs. Quelqu’un tente de donner des informations à Kathy. Les hommes noirs apparaissent comme des vieillards alors qu’ils ont 30 ans. Puis qu’est-ce que sont ces insectes géants? Déjà les chenilles géantes qui dévorent les récoles de maïs et les criquets géants qui attaquent des humains.

Le mystère s’épaissit quand une énorme nuée d’insectes se dirigent vers un centre fermé privé. Qui dirige cet espace? Que se cache t’il derrière? Sont-ils responsable de toute cette misère et ces morts? Et on conclut avec une action très étrange, avec la dissolution d’un corps humain quand on lui a demandé s’il était Göring. Comment est-ce possible? Il y a forcément un lien entre toutes ces choses. Le cadre est posé et les personnages principaux aussi.

A nouveau, Léo insère une problématique environnementale. « La communauté internationale a voté différents prêts et aides de toutes sortes. Mais presque tous les fonds sont détournés! Avec cela, les deux dernières saisons climatiques ont été désastreuses. Résultat : la famine revient! Il y a des villages entiers qui se meurent! La population n’a plus rien! » (p. 29). C’est un sujet qui lui tient à coeur puisqu’il apparaît déjà dans la série Aldébaran et Bételgeuse. A croire que l’Homme tente toujours de maîtriser la nature pour prouver sa supériorité. En général, ça finit toujours mal. Au niveau graphisme, c’est toujours aussi inesthétique que quand Léo était seul aux commandes.

Un tome très bien construit qui nous donne envie de poursuivre la série.

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