
Ritsu va enfin arrêter de se comporter comme une gamine capricieuse de 12 ans. Shigeji a décidé de franchir le pas pour changer leur relation. Une nouvelle famille se forme au sein de la maison traditionnelle japonaise.
4e de couverture
Dans ce quatrième et dernier tome de la série, les enfants et les apprentis partent pour un séjour d’une nuit dans une station thermale tandis que Shigeji et Ritsu doivent veiller sur la petite Attchan qui souffre de fièvre.
Alors que la fin de l’année approche, les personnages se révèlent, les malentendus se dissipent, pour le meilleur ou pour le pire…
Mon avis
On est ravie que la série se termine enfin. Le personnage de Ritsu est vraiment insupportable. Elle s’occupe de la maison, des courses, des repas, de l’entretien et des enfants. Son obsession repose sur est-ce qu’elle plaît à Shigeji. Il est peu présent dans la demeure donc n’a pas trop le temps de discuter. Alors la nenette s’invente des choses qui prennent des proportions digne d’une gamine de 12 ans qui découvre le monde. On lui dit que son amoureux va se marier avec la fille du banquier et que c’était dans l’arrangement bancaire. Elle y croit dur comme fer donc elle est désagréable avec lui. Yûko est belle, instruite et surtout avec des seins.
Quand un voyage se fait en perspective, les adultes doivent rester à la maison pour garder un des gamins malades. Il tente un rapprochement et l’autre l’envoie bouler. Puis après elle donne sa démission car l’adolescent à l’attitude perverse cherchait à lui dire son affection. Insupportable de la première à la dernière page. Shigeji arrive à la retrouver dans le cimetière de sa mère et lui déclare sa flamme, avec beaucoup de mesure et sans trop d’émotions non plus. Il lui propose de se marier de but en blanc. Elle pleure et reste dans le silence. Son cerveau mouline de tergiversations vaines et inutiles. On s’ennuie et ça énerve. Pourquoi avoir le contenu d’un manga pour adolescent dans un ouvrage pour adulte?
L’essentiel est la mise en page et le dessin. Une nouvelle fois, la maîtrise est au rendez-vous car tout est clair, net et précis. Minetaro Mochizuki ne met rien d’inutile. Tout est tiré au cordeau. A nouveau, on admire les plans avec leur grande diversité avec les gros plans, les plans larges… On s’attarde sur des culottes, des poitrines, des jupes courtes, du linge plié, des petits plats préparés… Il y a quand un regard d’un homme voyeur et un peu vicieux quand même. On pourrait même parlé du male gaze. Heureusement qu’il y a d’autres plans et qui changent d’orientation avec plongée et contre-plongée. La lecture des autres créations du mangaka s’impose tout de même.
Une lecture vraiment en demi-teinte, heureusement que le dessin compense les affres affectifs d’une gamine.

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