Quand on est une femme, il faut passer une étape indispensable dans sa vie : la ménopause. Toutefois faire face à tout ce qui arrive devient compliqué. Personne ne nous prévient de ce raz-de-marée émotionnel et hormonal.

4e de couverture
Un roman graphique bourré d’humour, dans lequel Francine Oomen décrit sa traversée personnelle de la ménopause et la crise existentielle qui l’accompagne.
À 52 ans, Francine ne comprend pas ce qui lui arrive : cerveau en compote, bouffées de chaleur, sautes d’humeur, syndrome de la page blanche… Elle ne se reconnaît plus. Jusqu’à ce qu’elle identifie la source de ces bouleversements : la ménopause bien sûr !
Avec fraîcheur, sincérité et humour, l’autrice nous entraîne dans sa traversée personnelle de cette période si redoutée, dont les symptômes envahissants la plongent dans une crise existentielle et la poussent dans une introspection aussi douloureuse que salutaire.
Et si le secret, pour se libérer des injonctions de la société et des traumatismes du passé, c’était de ralentir ? Et si, pour surfer la grande vague de la ménopause, il fallait d’abord accepter de s’y jeter ?

Mon avis
Très longtemps considéré comme tabou, on ne parlait pas de la ménopause. Tout comme les règles, on fait souvent comme si cela n’existait pas. Mais dorénavant, les femmes sont documentaristes, auteurs, scénaristes… Donc le sujet a toute sa place sur la place publique. Donc la ménopause ne devient plus trop secret. Francine Oomen parle d’elle et la découverte de cette phase de la vie. La découverte a été de taille car elle avait ses règles comme avant. Par contre, les pertes de mémoire, la fatigue, les excès d’humeur, les bouffées de chaleur… lui pourrissent la vie. Comment faire face à ça? Les copines lui conseillent l’hormonothérapie. Après quelques recherches, les effets secondaires sont de taille. Elle refuse et prend un autre chemin pour gérer tout ces effets qui peuvent durer une dizaine d’années.

Francine Oomen propose des personnages haut en couleur comme Mme Tapedure. La femme dans notre tête qui nous rappelle ce qui est correct de faire ou pas. Elle fait la morale. Donc, il faut lui faire face et ce n’est pas facile. L’humour est omniprésent permettant de donner plus de légèreté. Elle partage des informations de santé, son ressenti et les traitements possible. On ressort de la lecture charmée. Surtout que les dessins sont très riches. On sent le style néerlandais que l’on trouve aussi en littérature jeunesse. Une partie du récit se fait sur du papier avec des lignes, comme un cahier d’école. Et sur d’autres, il y a des pages de dessins qui sont magnifiques et souvent pleins de sens. Sans oublier les collages très astucieux qui font comprendre le message. On passe un très bon moment. Et surtout on a envie de partager le livre en le conseillant chaudement. Même le monde de la bulle réconforte les changements d’hormones. C’est normal et terriblement chiant. Pourquoi ne pas s’informer en riant?

Une bd intelligente et maligne qui se met au service d’une étape de vie pas si innocente.

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