Chaque jour est une belle occasion de rencontrer de beaux garçons. Julie, Claire et Cécile en sont persuadées et que l’amour va avec la superficialité. Même en vacances, tout est possible.

4e de couverture
Quoi de neuf ? Oh, des tas de choses, de ces petits riens qui vous font chaud au cœur et de merveilleux souvenirs, précieuses étincelles d’humour et d’amour sur fond de FAC, de flirts et de mecs largueurs ou larguées. Tout Julie, Claire et Cécile, quoi !

Mon avis
La vie de lycéenne est vraiment une partie de plaisir pour les trois copines : Julie, Claire et Cécile. Elles se divertissent à faire tourner en bourrique les professeurs de mathématiques et de géographie. Par contre, la méfiance envers l’enseignante c’est dissipée depuis que les débuts de cours restent consacrés à la remise en beauté. Les clichés ont la vie dure. Une femme prof forcément va tourner la tête des garçons qui vont moins s’intéresser aux protagonistes. Une femme s’intéresse principalement à son physique et à l’attraction qu’elle produit sur le mâle adepte du porno dégueulase. La série repose d’ailleurs sur ce sujet qui permet de créer une multitude de blagues plus ou moins lourdes mais toujours déplacées et inappropriées.

Les trois adolescentes ne s’intéressent qu’aux beaux garçons qui doivent tomber sous leur charme. Bien qu’elles soient mineures, elles convoitent des adultes. Même si la bd date de 1988 et que la majorité est alors à 18 ans, il y a un côté un peu malsain et pédophile. Les vicieux pervers qui ont besoin de flatter leur égo en couchant avec des mineurs, cela reste dégueulasse. C’était peut être drôle à l’époque cela l’est moins de nos jours. On ne pourrait vouer un autre culte à la superficialité, la naïveté et la bêtise. L’important dans la vie c’est de plaire et d’accumuler de façon incessante les amoureux. Le mythe de la communauté en pleine campagne n’est pas épargné. Le scénariste et dessinateur s’amusent des convictions écologiques et de partage de vivre différemment. Par conséquent, on trouve un homme avec des cheveux long qui ne voit pas grand chose (double sens) avec une chèvre et une compagne avec laquelle il n’est pas marier. Tout finit bien, auparavant il faut les tourner au ridicule. Les créateurs vivent avec leur temps et les aprioris qui y sont rattachées. Les héroïnes vont-elles évoluer avec leur époque? On finit la bd énervée car on pourrait proposer mieux à des adolescentes que la vision d’hommes d’un autre temps, aimant le patriarcat et donc la femme objet.

Une lecture qui navre un peu sur la vision de la femme très superficielle et naïve. Les trois copines finiront elles par devenir moins intéressés par les garçons et leur corps?

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