22h05 rue des Dames

Tanaka et Irie se rapprochent avec lenteur. Comment dire à l’autre qu’on a envie de le toucher? Le mieux est de passer à l’action.

4e de couverture
Nobuko Tanaka a l’impression d’être le second rôle de sa propre vie. Extrêmement réservée, la moindre interaction sociale l’angoisse et elle
préfère se tenir en retrait des autres. Pourtant, elle se découvre des sentiments pour Irie, l’un de ses collègues à la superette ou elle travaille à mi-temps. Pourra-t-elle sortir de l’ombre pour exprimer ses sentiments ? Un second rôle a-t-il droit a l’amour ?

Mon avis
On avait fait le pronostic que pour le tome 5 qu’il y aurait comme gros rebondissement un touché de main. Il s’est avéré que l’on avait mis dans le mille. 163 pages juste pour ça. Cela semble si anodin que l’on pourrait s’étonner. Il n’y a pas que ça tout de même. Tanaka et Irie annoncent à leur collègue qu’ils sortent ensemble. Puis ils s’organisent deux rendez-vous où les mots sont encore les grands absents. Ils se regardent et rougissent. Même truc extraordinaire, ils discutent 10 minutes au téléphone. Les balbutiement des premiers rapprochements est rempli de simplicité et de naïveté. La romcom prend encore son temps. Et on n’oublie pas encore ces turpitudes de l’esprit. Quand enfin Irie prend la main de Tanaka vient une discussion assez improbable. Elle veut savoir pourquoi il lui a pris la main. Ne l’aime t’il plus? L’a trouve t’il totalement insipide? Il était troublé car il avait envie de lui prendre la main. Quelle chance, elle aussi ressent la même chose. On pourrait dire tout ça pour ça? Et bien oui, que va t’il arriver par la suite? Peut-on espérer un baiser ou est-ce encore trop tôt?

Un tome très simplet, naïf et plein d’innocence et dont on espère que le seconde va être passé rapidement.