
Pour retrouver le comte de Champignac, Spirou et Fantasio, iraient partout. Cela tombe bien car il a besoin de leur aide en Australie. Ils n’auront pas le temps de dire ouf une fois sur place.
4e de couverture
Spirou, Fantasio, Seccotine et Champignac aident une tribu d’aborigènes à retrouver une statue qui leur assurerait la propriété des terres qu’ils occupent.

Mon avis
A peine arrivée à l’aéroport qu’il faut repartir. Sécotine vient récupérer Spirou et Fantasio car le compte de Champignac a besoin d’eux. Direction l’Australie pour de nouvelles aventures. Le comte de Champignac sait parfaitement où trouver un objet relative à la culture aborigène. Sur place, ceux qui exploite le sol pour avoir des pierres précieuses ne veulent pas perdre leurs avantages. Pour l’argent, ils sont prêts à tout. Donc même tuer des gens de passage, cela ne pose pas de soucis. Seulement, d’autres personnes possèdent une éthique et veulent aider. Donc sans surprise, on a le droit un happy end des plus improbables.
Même si ce n’est plus Franquin aux commandes, les clichés sont biens présents. Déjà, l’Australie du 21e siècle n’est pas vraiment à l’image de la ruée vers l’or du 19e. Il y a d’autres façons de faire et beaucoup plus violente, organisée. Les aborigènes ne vivent pas à moitié nus dans le désert. Cela fait bien longtemps qu’ils portent des vêtements, utilisent des téléphones portables et boivent de l’alcool. C’est dommage de jouer avec une image d’Epinal un peu éculée. Pour amuser tout est permis. Le grand chef qui s’envole lorsqu’il s’endort et qu’il arrive grâce à sa force à retrouver une pierre précieuse. On aurait pu espérer que le rapport aux femmes auraient changé aussi. Ce qui n’est pas non plus le cas. On retrouver Seccotine qui accompagne Spirou et Fantasio en Australie. Elle ne sert à rien pendant tout le récit. C’est là que l’on se souvient que le nom de la journaliste. Elle porte le nom d’une colle en Belgique. Et comme dans un tome précédent, elle vole le scoop à Spirou et Fantasio. Fantasio est à nouveau en colère. Il l’a compare à Agrippine, une femme forte et intelligente. Connue pour son aspect stratégique de se marier avec Claude et de placer son fils Neron. Malgré son charisme son nom rime avec traîtresse. Encore une fois, on rabaisse les femmes de pouvoir. Cette référence est-elle connue des adolescents? Léger et un peu simpliste, on arrive au bout un peu déçue, comme d’habitude.
Un tome qui nous amène dans un autre pays à la rencontre du cliché d’une autre culture.

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