22h05 rue des Dames

La relation entre Tanaka et Irie avance toujours très tranquillement. Il n’est facile de faire un point sur ces sentiments. Le pire est dans la prise d’initiative qui semble impossible.

4e de couverture
L’été s’est installée… Tnaka a pris son courage à deux mains et un petit miracle s’est produit : elle peut désormais parler normalement avec celui qu’elle aime.
Mais cela ne durera peut-être pas.
Alors il faut continuer à avancer et faire un nouveau pas, maintenant, sans tarder.
Au-delà des premiers émois, Tanaka et Irie font fleurir leur sentiments…

Mon avis
On ne se doutait bien qu’Akane Tamura n’allait pas donner un coup de collier à sa série. La tranquilité et la lenteur restent de mise. Et on vient même à se demander s’il n’y aurait pas une volonté de faire du remplissage tant que le public est au rendez-vous. En effet, dans sa romcom, on a le droit aux mille et une interrogations des deux principaux protagonistes qui ont bien souvent ni queue ni tête. Mais ceux qui ont été amoureux pourront sans doute se reconnaître.

Les apprentis amoureux au lieu de découvrir les émotions fortes à 14 ans le font à plus à 30 ans. Donc, la pression sociale peut être plus forte car on accepte moins de ne pas respecter des codes. La mangaka ne cherche pas à faire une critique sociale et nous en sommes très loin. Elle se focalise sur le balbutiement des émotions et reconnaître qu’ils sont amoureux. Même se regarder créé un trouble. Les collègues de la supérette où ils travaillent les pousse à se bouger le cul. Néanmoins, on reste sur les clichés que c’est à l’homme de faire le premier pas. Spoiler alerte, Irie ose envoyer un sms après 2 mois suite à leur sortie au cinéma. Que de rebondissements en lisant, où on hésite entre l’exaspération et l’ennui. La naïveté a des limites même pour des japonais.

On espère une suite avec un peu plus d’initiatives. En tout cas que cela dépasse ce qu’un gamin de 12 ans ferait. Parce qu’à part s’échanger des mots d’une grande banalité, il n’y a que des interrogations internes et des très longs échanges de regards. Les grands yeux continuent à créer cette ambiance romantique digne d’une autre époque. Gros suspens car presque arrivé à la fin, Irie dit en rougissant : « Il y a quelque chose que je voudrais te dire ». On espère que ce n’est pas savoir si elle a encore mal au pied ou comment se passe les cours à la fac. Il y a des limites aussi à la bêtise. Donc, il y a une forte espérance pour la suite qui devra se montrer à la hauteur.

Un manga qui commence à stagner et qui a besoin d’un petit coup de fouet.

L’avis Les Blablas de Tachan : « J’ai donc tout autant apprécié que cela bouge enfin dans les dernières pages, qu’un deuxième rendez-vous ait lieu où chacun montre qu’il en est au même stade que l’autre et où chacun réfléchit encore beaucoup à l’autre. C’est touchant. le choix du lieu, grand classique, fonctionne toujours. »