
Le monde est complètement à la limite de l’implosion. Presque tout a disparu, quelques privilégiés continuent de profiter de leurs avantages. Les derniers survivants décident de régler des comptes.
4e de couverture
Quand on met le monde actuel en équation, on se rend compte que toutes les courbes qui désignent des trucs horribles (réchauffement climatique, disparition des espèces, déforestation, etc) sont des exponentielles. Exponentielles, ça veut dire que ça va de plus en plus vite et que rien semble pouvoir stopper l’emballement. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi les scientifiques qui travaillent sur ces questions se mettent-ils tous en arrêt de travail pour dépression nerveuse ?
Pour répondre à ces questions, nous aurons besoin de réfléchir à l’histoire de l’humanité, aux 290 000 ans durant lesquels nous avons été chasseurs-cueilleurs et aux 10 000 ans depuis lesquels nous sommes agriculteurs. Et si l’agriculture avait été une grosse catastrophe comparable à la météorite qui a fait disparaître les dinosaures ? Et si, pour justifier le passage à l’agriculture qui les arrangeaient bien, les dominants au fil des siècles avaient inventé un discours, quasiment une religion, dont les « sciences économiques » serait le modèle le plus abouti ? Et si, en fin de compte, un système nécessitant de grandes quantités d’énergie était toujours voué à l’effondrement ?
Dit comme ça, on se demande à quoi ça sert de se poser toutes ces questions, puisque tout semble fichu. Mais en fait peut-être pas. Ou pas complètement. Enfin on vous dit pas, vous aurez la surprise à la fin.

Mon avis
Quand on voit les éditeurs Flblb, on sait que l’on va avoir un ouvrage plein d’humour et de dérision. C’est la marque de fabrique de ces passionnés de la bulles. Il y a de très nombreuses façons de parler d’écologie et de prouver que l’Homme est responsable de la catastrophe. Elle est déjà là et elle ne va qu’empirer. Mais comment on en est arrivé là? Tout a commencé quand l’agriculture débute. Quelques uns au lieu de partager un champ, ont décidé de tout garder pour eux. A partir de là l’économie et le libéralisme ont pris le dessus. Un petit groupe de privilégiées a décidé de s’approprier les richesses et de faire trimer les autres pour les récolter et en plus de leur faire payer l’accès.
On a une petite leçon d’économie avec en référence Milton Friedman et les Chicago Boys. Comment exploiter les pauvres pour se faire le maximum d’argent rapidement? Après il faut gérer les conséquences de l’exploitation des ressources naturelles. On fait des COP où les Etats et les entreprises viennent pour s’engager mais pas trop. Au final, les changements ne sont pas significatifs et on se congratule. Les religions permettent aussi de maîtriser les gens et que les dirigeants puissent suivre leur vie tranquillement. Donc tout va péter et tout risque de disparaître. A la limite de la destruction, de nouvelles choses émergent. On l’espère. On ne ressort pas indemne de cette aventure qui montr que le monde ne tourne pas rond.
Une lecture drôle et impertinente qui nous parle du monde de demain.

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