22h05 rue des Dames

David Hockey est un peintre connu dans le monde. Ses peintures ont su influencé dans le temps. Monica Foggia et Giovanni Gastaldi décident de lui rendre hommage.

4e de couverture
David Hockney est l`un des plus grands peintres contemporains, si ce n`est le plus grand ! Cette BD retrace tout son parcours et on y découvre toutes ses inspirations au fil des chapitres très colorés !

Mon avis
Monica Foggia et Giovanni Gastaldi ont du flair dans la réalisation de leur bd. Les bd avec des artistes trouvent toujours un public. Et en plus, les musées qui proposent des rétrospectives proposeront à la vente leur ouvrage. Le choix de couverture est vraiment très bien trouvé. Impossible de ne pas être attiré par elle et de prendre le temps de regarder. Les couleurs chaudes proposent quelque chose de rassurant et rationnel. Pour bien savoir dans quoi nous allons plonger notre esprit, on a le droit à un préambule qui nous raconte la vie de David Hockey, qui n’est pas mort. Le papi de 87 ans continu à peindre et surprendre. Puis elles expliquent leur choix pour l’approche du créatif à travers un personnage récurrent qui a suivi sa carrière. Une façon assez originale pour montrer l’influence que l’art peut avoir sur des quidams.

On suit progressivement la vie de David Hockney dans ces grandes lignes. C’est un gars simple, gentil et formidable. Il a eu la chance de vendre rapidement son travail ce qui lui a permis une liberté d’expérimentation et de voyager dans le monde. Sans oublier de se créer un cercle d’amis dans un cadre social spécifique. Par conséquent, il n’y a aucun aspect critique à l’homme. Il semble parfait et ne jamais faire polémique. Un gars totalement lisse qui est admiré partout dans le monde. Il n’est qu’amour. Vraiment?

Ce qui surprend surtout est l’absence totale des oeuvres. Une partie nous est juste décrit sommairement. Il n’est pas facile de se projeter à travers quelques mots. Est-ce qu’il fallait payer des droits même pour les représenter? ou mettre des photos? C’est un manque car on nous explique l’évolution sans la voir. Il y a une petite frustration qui nous incite à chercher en parallèle. On apprécie à la fin de trouver la bibliographie, la filmographie et la sitographie. Le graphisme est vraiment très précis, net avec une très grande maîtrise des couleurs. C’est très dynamique et joyeux. Alors que le trait de peinture d’Hockney est plutôt épais et visible. Cela donne une drôle d’impression au final. On a l’impression que tout est fait pour piquer notre curiosité comme si c’était une première étape à plus. Les bédéastes n’ont pas rencontrer le peintre. Aucun doute que si cela aurait été le cas, on aurait des éléments plus consistants qu’une synthèse surfaite. Au final, c’est une très bonne mise en bouche pour débuter.

Une bd qui permet de découvrir un artiste simple et passionné, autrement.