Yiu – Tome 1 – Aux enfers – Téhy, Guenet, Reneaume et J. M. Vee

Les catastrophes se suivent et changent la vision du monde. Les religieux ultrapratiquants et très conservateurs prennent le pouvoir et tuent toute résistance. Une personne décide de résister à ces risques et périls.

4e de couverture
En 2166, l’ère de l’apocalypse entre dans sa dernière phase, les Temps Derniers. Dans un monde envahi par les religions, dans une Jérusalem tentaculaire devenue le centre du monde, un dieu dévastateur est crée par un groupuscule religieux fanatique. Un Antechrist artificiel, Yiu, une tueuse mercenaire à la solde du clergé, achèvent une mission en éliminant Shu Fat. Sa dernière mission en cours, avant d’accepter de partir en chasse et d’éliminer le dieu naissant.

Mon avis
En voyant la couverture et l’éditeur, on savait d’avance que l’on allait pas être émerveillé par la lecture. Les clichés et la structure sont assez conformes aux standards de la SF. Dès le début, les scénaristes utilisent les grands thèmes liés à la catastrophe avec un virus très ravageur, un comète qui s’écrase sur la Terre provoquant un raz-de-marée et un tremblement de terre et enfin le nuage radioactif. Là, tout y est. En plus, tout est en double page avec un encart en fond noir et un texte blanc et gras. On veut nous en mettre plein les yeux et accentuer vraiment un monde qui part dans le pire. Après on passe à l’étape suivante avec l’instauration des extrémistes religieux de tout bord qui tiennent le monde d’une main de fer. Il faut faire le nécessaire pour garder le pouvoir. Bien entendu, des personnes vont résister et on ne sait pas encore qui vraiment.

On voit de nombreux religieux dans de beaux habits, promouvoir la haine et la violence. Bien entendu, on ne voit que des hommes. Un gros bodhisattva vicieux aime coucher avec des vierges. Pas de bol, il n’aura pas le droit à une minette mineure, cela sera une tueuse expérimenter. Une balle explosive dans la tête, cela a un impact des plus efficace pour se débarrasser de quelqu’un. Comme on s’adresse à un public mâle, on y voit forcément des femmes nues hypersexualisées. On peut les voir sous plusieurs angles au cas où cela ne fait pas assez vicieux pervers. Ces plans ne servent absolus à rien par rapport à l’histoire. D’ailleurs, on perd même du temps à juste les regarder. La criminelle n’a pas agit sans raison. Elle doit absolument s’en sortir car elle a d’autres choses importantes à faire. On comprend qu’elle agit par le commandement de quelqu’un à cause de la technologie pour la réparer. L’humain du futur semble très différent, du moins biologiquement. La satisfaction arrive quand on ferme l’album car on s’ennuie et tout est prévisible. Au niveau du graphisme, il y a beaucoup de travail. Néanmoins, le traitement numérique affadi le travail général. Tout comme mettre le nom de la série en bas de chaque page à côté du numéro, qui gène la lecture.

Un album décevant de la première à la dernière page qui permet d’affirmer qu’il ne faut pas aller plus loin.

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Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.