La ville était tranquille jusqu’à l’arrivée d’une mouche. A partir de là, tout passe au drame. Comme la police n’arrive pas à l’arrêter, on appelle le mouchequetaire.
4e de couverture
Mouchequetaire. C’est comme un jeu de mots avec mouche et mousquetaire. Mais c’est surtout le seul héros qui puisse sauver Mourrial d’une menace terrible : une mouche. Une mouche qui sème la pagaille un peu partout à travers la ville, faisant dérailler un évènement incontournable de la saison estivale : le Festival de Zazz.
Les gens ont peur : que feront-ils pour s’amuser? Le divertissement est en danger. La police ne sait plus quoi faire. Le maire, pris au dépourvu, décide de faire appel au Mouchequetaire pour régler le problème. Mais l’opinion publique est divisée : notre protagoniste est-il vraiment l’homme de la situation?
Mon avis
En voyant le titre, impossible de ne pas faire le lien avec « La mouche » de Lewis Trondheim. Donc, il fallait se plonger dans ce récit où une mouche est au coeur du récit. On en déduit qu’Antonin Buisson possède un grand sens de l’humour et de l’absurde. Ce n’est pas donné à tout le monde à penser d’écrire une histoire de 200 pages où une mouche filoute met le chaos dans une ville. La police fait de son mieux et complique les situations. Par exemple, ils détruisent l’installation d’une scène d’un grand festival et tue le chanteur phare. Il ne faut pas y voir une chose horrible et sanglante. Tout est drôle, léger et un peu fou. On se laisse porter par ce monde improbable et qui nous donne le sourire. Un savoir faire qui n’est pas donné à tout le monde. En plus, le bédéaste varie les plans, le rythme et la structure. Déjà, le titre avec un jeu de mots évocateur pour tout le monde. Par conséquent, ce premier tome est plein d’audace et de promesses tenues. Un artiste à suivre et une bd à lire pour sortir de sa zone de certitude et s’amuser simplement.
Une bande dessinée originale, décalée et absurde qui donne du piment fantaisiste dans la vie.
22h05 rue des Dames 
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