
Quand on est bédéaste, on aime les défis. Louison est une femme pleine de folie, d’audace et d’imagination. Qu’elle n’est pas sa surprise de suivre François Hollande.
4e de couverture
« Vous allez voir, c’est une BD normale. »
Ce livre est un hasard, ou presque. Mon idée de départ était d’assister à un miracle politique : celui d’une réélection que tous pensaient impossible mais à laquelle je croyais dur comme fer. J’avais tort, je n’étais peut-être pas la seule. Toujours est-il que j’ai finalement pu être le témoin, en dessin, de quelque chose de plus rare, d’un peu hors sol, et d’étonnamment plutôt joyeux malgré son nom : une fin de règne.

Mon avis
Quand on pense bande dessinée et président de la République, il y a aussitôt le nom de M. Sapin qui apparaît avec « Le Château » ou « Carnet de campagne ». Ou encore dans les entres du pouvoir avec « Quai d’Orsay » d’Antonin Baudry et Christophe Blain. Il semblerait qu’un ministre n’a pas apprécié sa représentation. Louison décide de s’inscrire dans la bd politique. Par contre, c’est une approche radicalement différente. Elle a mis sa pâte. Le but n’était pas de retraduire le fonctionnement de l’Etat ou les postures d’un Président. C’est plus une vision très personnelle des choses. Le personnage centrale n’est pas François Hollande car au final, il reste peu présent. On n’a pas le cadre, le nombre de rencontres et qu’elle était le vrai objectif à la fin? Est-ce que quelques pages suffisent à enrichir le contenu politique de Grazia? En tout cas, François Hollande apparaît comme une personne humaine, gentille et bienveillante. Et surtout qui n’arrête jamais car faire de la représentation partout en France et à l’étrange est indispensable et fait parti du job. Le président a de l’humour et sait resquiller à des questions sensibles. Un facette de l’homme que l’on ne voit jamais. On peut se demander si c’est utile? Plus tu as de pouvoir et plus tu dois savoir bien mentir, tricher et être malhonnête. On voit que le politique sait apprécier le 9e art car il a fait la préface de la bd et qu’il n’est pas à son coût d’essai.
Une lecture assez originale qui montre que l’on aborder la politique de nombreuses façons.


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