22h05 rue des Dames

L’équipe du CSI est envoyé enquêter sur un meurtre. Il semble en apparence simple mais cache des choses graves. Derrière ce crime d’un enseignant apparaît Hiroki Dan.

4e de couverture
Reiji Mano a été intégré à la CSI, la cellule spéciale d’investigation qui réunit des experts provenant de tout le pays. La nouvelle équipe est envoyée pour enquêter sur un vol avec violence. L’analyse des images des caméras de surveillance et la réalisation d’empreintes génétiques permettent de trouver rapidement l’identité du suspect. Cependant, le crime actuel semble lié à une récente affaire de viol…

Mon avis
Le tome commence avec plusieurs personnages qui devront jouer un rôle important par la suite. On trouve, Yûta Shidô, un journaliste en quête de chose scandaleuse pour faire de l’audience et gagner de l’argent. Il y a un lien avec un meurtre horrible et cette question de justice. Yûta va voir Reiji Mato. Ce dernier fait comme si il ne le connaissait pas. Pourquoi? Kei Koga aime poser des petits cailloux qui prendront sens par la suite. Un élément vient se poser sur qu’est-ce que la justice? Qui doit la rendre et comment?

Cette interrogation va rester un fil rouge. L’équipe de la CSI doit résoudre un crime. Un enseignant a été assassiné. Dans la voiture, Reiji Mano fait de nombreux prélèvements. Par chance, il y a de l’ADN et le coupable est vite trouvé. Cela permet de voir la force d’Hiroki Dan. Il sait convaincre les gens à dépasser leurs peurs et leur éthique. Un père épleuré voudra faire vengeance suite au suicide de son fils. Pourtant il était assez absent dans le cadre familial. Il considérait que son rôle était de rapporter de l’argent pour sa femme et son fils. Le reste n’avait pas d’importance. Mais à la mort de son enfant, que lui reste t’il de lui? Juste de très vagues souvenirs quand il était tout petit. Tuer le potentiel criminel suffit à le satisfaire. Dans la presse, cela suffit à faire justice et à faire plaisir à la presse. La police est vu comme défaillante. Hiroki Dan voit sa popularité augmenter. Est-ce possible de faire changer d’idée la population?

Le grand méchant a une image aussi très sombre. N’oublions pas qu’il est aussi un meurtrier. Donc on le voit tuer un mec assez néfaste pour la société. Le mangaka prend son temps pour montrer la folie et le sérieux d’Hiroki Dan. Tuer est une chose simple et ordinaire. Est-il possible de le tuer? La société accepterait-elle qu’on le poursuive en justice? Même au sein du CSI, tout le monde ne veut pas l’arrêter ou le tuer. Il reste une figure de héros car il n’a pas de règle.

Un manga qui joue avec la notion de bien et de mal et de justice. Est-elle facile à définir?