
Les conditions de vie pour Fleur empirent de façon considérable. La chance ne lui sourira pas toujours. Comme tout Joe qui n’arrête pas de rêver de la demoiselle.
4e de couverture
Dans leur monde apocalyptique, Fleur et son père s’interrogent sur les intuitions et les visions qui les ont poussés à embarquer sur ce bateau en route pour le Canal de Suez. Dans son monde aux apparences des fifties insouciantes, Joe continue à rêver de Fleur sans pouvoir se l’expliquer ainsi que d’enquêter sur les étranges phénomènes qui se produisent, malgré les doutes de son entourage.

Mon avis
Le sentiment d’étrangeté est toujours très présent. Déjà, la couverture avec des teintes assez sombres n’augurent rien de bon. On voit des vers géants sortir de la mer et des déchets flottants sur la mer. Que cache tout ça? Fleur avec son père, à bord d’un bateau, fuit l’horreur qui se déroule sur terre. Ils doivent atteindre un objectif même s’il est peu identifiable pour l’instant. Le voyage ne se déroule pas sans accro. Sans grande surprise, entre les animaux marins et les pirates, tout pars en chaos. Les deux personnes âgés sont mortes et l’adolescente est enlevée pour servir d’esclave sexuel. Heureusement grâce à des très nombreux rebondissements, elle arrive à s’en sortir. Elle se diriger vers l’incertitude. Et nous découvrirons quoi dans deux tomes.
En parallèle, on retrouve Joe obsédé par Fleur qu’il voit dans ses rêves. Il y a quelque chose d’étrange dans la ville. Personne ne sait à quoi sert le mur géant qui coupe la route. D’autres veulent cacher à tout prix tous ces mystères car il y a quelque chose. Mais quoi? Le tome se termine avec une mise en bouche où les deux potes s’enfoncent dans un tunnel sans fond. Qu’elle n’est pas leur surprise d’arriver dans la nature? Où sont-ils? Un cliffhanger pour mettre en haleine.
L’enthousiasme n’est pas au rendez-vous. Le dessin assez réaliste à quelque chose de dérangeant. Tout semble faux. On ne s’attache à personne et le récit est capillotracté. Bien que l’on apprécie les références à l’écologie. Les boules étranges qui flottent à la surface de la mer sont des crottes de vers. Ils mangent les déchets plastiques. « En réalité, ces vers font un travail utile : ils nettoient la mer! » (p. 9). Par contre, il est dommage de toujours pas échapper aux clichés sexistes qui perdurent. Pourquoi faut-il insister sur le fait que Fleur soit vierge? Et est-ce utile de la voir nue et à moitié nue? Pourquoi faut-il stigmatiser les personnes grosses comme étant méchante? « Hé! La grosse! » (p. 12). La femme, objet de fantasme toujours présente avec son lot de gros vicieux pervers. Il faudrait changer un peu les représentations si on veut une société plus équitable et juste.
Une série qui comme d’autres de scénaristes part trop dans le n’importe quoi.
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