
Quand un enfant naît d’un amour interdit, il ne peut qu’avoir un destin tragique. L’enfance de Siegfried commence assez mal. Suite à un concours de circonstance, il découvre qu’il n’est pas ce qu’il croyait.
4e de couverture
Librement adapté de la légende des Nibelungen qui a inspiré à Wagner l’un de ses plus beaux opéras, « Siegfried » est un sommet de l’heroic-fantasy, une bande dessinée fascinante qui renoue avec les mythes fondateurs des plus belles légendes. L’enfance de Siegfried, fils des hommes et des dieux, élevé parmi les loups par Mime. « Le Nibelungen » forme le premier tome d’une extraordinaire trilogie signée par Alex Alice, le génial créateur du « Troisième Testament ». Une série événement qui prend place, dès aujourd’hui, parmi les chefs-d’oeuvre du neuvième art.
Mon avis
Ce premier tome pose le cadre de la série. On découvre le personnage principal : Siegfried. Il est issu d’un amour totalement interdit. Sa mère a tenté de le cacher avant de mourir. Mime a promis de l’élever sans religion. Mais le passage d’Odin change la donne. Le récit est très dense car toutes les informations doivent être donné pour proposer par la suite les rebondissements. Comme cette mystérieuse Walkyrie prête à un grand sacrifice pour un humain. Tout semble aller trop vite et il n’est pas facile de s’attacher au héros qui se sent seul et torturé. Il se fait des amis loups jusqu’au moment ils où sont tués. Après il trouve une épée pas ordinaire et comprend qu’il est particulier. Où trouver ses semblables? Il use de sa force et de son sex appeal pour avoir des réponses. C’est assez classique sans vraiment de surprise même constat pour l’univers graphique. L’inspiration est venue de la légende du Nibelung ce qui permet d’imposer une forme de sérieux. Qui connaît cela? En tout cas, ce n’était pas assez convainquant pour aller plus loin. Néanmoins, cela devrait plaire à des adolescents qui sortent d’une bd trop légère et redondante.
Un premier tome qui pose le cadre et donc trop dense.
L’avis Les Blablas de Tachan : « L’aventure promise m’intéresse énormément, mais j’ai déjà beaucoup aimé faire connaissance avec Siegfried, dont j’ai aimé le lien avec la nature et les loups. C’est l’image type du héros mythologique : gentil, candide mais fort et courageux. Les scènes, où il se déplace dans la forêt et où on l’y voit gagner en force, sont magiques. »

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