Morgana – Tome 4 – La voix de Eons – Mario Alberti et Luca Enoch

Morgana n’est pas une femme ordinaire. Elle est là clé dans un processus qui peut changer le monde. Seulement, elle ne connaît pas toute l’histoire.

4e de couverture
Alors que l’autorité impériale vacille sous les coups des forces indépendantistes, Morgana et Rosso sont capturés par une communauté d’éboueurs de l’espace qui cherchent à obtenir une rançon. Les éboueurs sont commandés par une oligarchie hétérogène composée d’humains et de Kritts.
Un mystérieux personnage, qui semble exercer une autorité supérieure sur toute la communauté, manifeste un intérêt morbide pour Morgana.
L’homme sans visage fait de furtives mais fréquentes apparitions dans la cellule où notre héroïne se trouve enfermée avec une autre jeune prisonnière, pour disparaître aussitôt que Morgana s’aperçoit de sa présence. Un fantôme qui ne va pas tarder à se révéler et forcer la guerrière à faire face à son destin.

Mon avis
En commençant par le tome 4, on n’a pas l’impression d’avoir perdu quelque chose à l’histoire. La structure, le dessin et la mise en page sont assez standards. Donc il ne faut pas aller chercher loin pour combler les quelques informations manquantes. Par conséquent, l’ennui nous prend très vite dans ces bras. Malgré des scènes d’actions, des rebondissements, rien de très palpitant pour la SF. Ceux qui apprécient le genre et lisent toujours la même chose seront rassurés. D’autant plus qu’il y aura des femmes nues et presque nues. Et avec des scènes érotiques qui ne servent absolument à rien dans le récit à part faire plaisir au lecteur mâle. Les hommes eux ont toujours froid justifiant des vêtements qui les couvrent. Ces dames à la peau diaphane, sont minces, cheveux longs et des poitrines généreuses. Faut-il encore s’en étonner? Ne faut-il pas encore s’en énerver de ces clichés sexistes? Sans ça, l’histoire ne manquerait-elle pas d’intérêt? En tout cas, les pages se tournent vite. L’envie de poursuivre n’est absolument pas au rendez-vous. Par contre, se replonger dans la « Caste des Métabarons », oui.

Une lecture qui permet d’affirmer ce que l’on aime ou pas.

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