Kim va enfin avoir toutes les réponses à ces questions. Le séjour sur Bételgeuse doit s’arrêter pour les humains. Le retour à Aldébaran doit se faire dans un très bref délai.

4e de couverture
Pour Kim, c’est l’heure de toutes les découvertes. D’abord, elle va faire la connaissance d’un extraterrestre – de sexe mâle et d’allure très séduisante, ce qui ne gâche rien. Celui-ci, un scientifique de haut vol envoyé par son peuple afin d’observer les Terriens d’Aldébaran, a toujours été fasciné par Kim et connaît la moindre de ses habitudes. Surtout, il va lui offrir l’occasion d’entrer en relation avec la fascinante Mantrisse, originaire de la même planète que lui. Kim va enfin pénétrer les secrets de cette créature fabuleuse.

Avec ce cinquième épisode s’achève la saga de Bételgeuse, deuxième cycle des mondes d’Aldébaran. Mais la route de Kim et de ses compagnons d’aventure ne s’arrête pas là. Dans le cycle d’Antarès, le lecteur retrouvera les principaux personnages de cette fresque d’anticipation où le merveilleux se teinte d’humanisme et où les créatures animales les plus inattendues ne font que mettre en valeur petites faiblesses et grands défauts de l’espèce humaine.

L’imagination de Leo semble ne pas connaître de limites, et les dernières pages de L’Autre ne font qu’ouvrir de nouvelles perspectives. Comme si les découvertes de Kim ne faisaient que commencer.

Mon avis
Comme c’est le dernier tome de la série, toutes les réponses nous arrivent d’un coup. Sans trop de surprise, nous avons un spécial sein. Cela débute dès la première page avec Maï Lan qui veut séduire Hector et pour ça, impossible sans grosse poitrine. L’adolescente a déjà intégré que pour plaire à un homme, il faut le séduire par les apparences et le sexe. « La gélule de la mantrisse que j’ai absorbée a fait pousser mes cheveux : crois-tu qu’elle va aussi faire que mes seins grandissent? » et Inge tente de la rassurer : « C’est et surtout moi qui avons des seins trop grands, patate! La norme c’est les tiens ». (p. 3). Quelle belle entrée en matière. Au moins, on peut attarder notre regard sur les seins dans tout l’album qui ne vont pas manquer. Les seins ne sont pas trop gros mais grands. Déjà, c’est étrange. Il est rare d’avoir deux seins identiques, par chance, ici ils sont toujours différents en forme, taille, hauteur, épaisseur… Pour mieux les représenter, Léo ne rate jamais une occasion de voir Kim nu ou à moitié nu. Une fois le marcel retiré, sa poitrine devient plus imposante. Et entre les bains et les scènes de sexe, les pervers vicieux ont de quoi se rincer l’oeil. Parce que ces scènes ne servent absolument à rien dans l’histoire. Peut-être que dans une prochaine aventure, on aura le droit à des gros plans sur des services trois pièces pour plus d’équité. Si c’est considéré comme vulgaire, que dire de ces femmes toujours nues ou à moitiés nues? Fermons la parenthèse masturbatoire.

Sinon, pour les origines de la mantrisse et iums, tout nous est dévoilé grâce à un extraterrestre. Il arrive vraiment de façon très opportune. Il a la réponse à tout et bénéficie d’une technologie très avancée qui permet d’avoir des douches, de l’eau potable, de quoi faire du pain et même du beurre. Pour remplir toutes les absences de données des albums précédents, là on a tout avec de très longues explications avec des bulles à rallonge. On pourrait presque y voir une inspiration « Blake et Mortimer ». Le bédéaste joue la facilité en donnant toutes les réponses possible. Soudainement tout le monde admire Kim malgré sa jeunesse. Elle arrive à prouver ces dires qu’il faut quitter la planète sinon tout le monde mourra. Une des deux mantrisses à fait son choix et l’Homme est trop mauvais. Tout se combine bien pour assister à un happy end. Dommage que l’on a rien de très surprenant.

Trop de sexe gratuit à la limite de la perversion qui prend de la place sur une histoire plus cohérente.

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