
Kim et Hector arrivent à s’en sortir indemne de leur chute dans la grotte. Les iums les aident à trouver une vérité étrange et peut être dérangeante. Le rôle de la mantrisse se dévoile.
4e de couverture
Retour sur la planète Bételgeuse avec un quatrième tome au rythme toujours plus trépidant. L’expédition qui devait étudier les iums et départager les deux clans survivants a tourné court. Tout se termine sur un drame : la disparition d’Hector et de Kim, coincés dans une grotte. Si Kim semble se remettre vite de sa blessure au ventre grâce aux gélules de la Mantrisse, leur sauvetage est rendu difficile par l’apparition d’une faune hétéroclite et menaçante. Pendant ce temps, la petite MaÏ Lan, qui communique avec les iums, observe un phénomène étrange : la Mantrisse apparaît chevauchée par un homme doté. d’un aileron sur le dos ! Léo fait fonctionner pleinement sa magie de créateur de monde, autour de héros attachants et d’une faune fascinante sur une planète étrange. Les humains hélas sont toujours fidèles à eux-mêmes, bien qu’à des années lumière de la Terre. Bételgeuse fait suite à la pentalogie d’Aldebaran , qui nous offre à chaque épisode un nouveau voyage et de belles aventures dépaysantes. L’imaginaire est le maître mot de cette série dans laquelle science fiction et humanisme se mêlent étroitement.

Mon avis
Kim et Hector continuent de chercher une sortie dans les tréfonds du sol. Ils doivent se dépêcher car des animaux pas très sympathiques souhaitent s’en prendre à eux. Une étrange boule volante les aide à prendre la bonne sortie. Grâce à deux de ces collègues, ils s’en sortent vivant. Au passage, Steve meurt bêtement. Pas le temps d’être triste ou de tirer une larme. Les personnages restent assez plats et fades comme dans les tomes précédents. Au moins comme ça, on n’a pas le temps de s’attacher à l’un deux. De toute façon, le personnage centrale est Kim. D’ailleurs, c’est pour cela que l’on a toujours le droit à au moins une scène où elle est nue. Par conséquent, on profite d’une focalisation sur son énorme poitrine. Elle est souvent bien soulignée avec son tee-shirt moulant et ils deviennent plus gros quand ils sont à l’air. Bien entendu, cela n’apporte toujours rien au récit. Juste de quoi satisfaire d’une part les clichés de la bd 48CC d’un autre temps et d’autre part les pervers vicieux. C’est toujours navrant de voir ça en 2013.
Nous sommes toujours dans l’action puisque Kim vit une expérience singulière avec les iums. Ils lui dévoilent leur mode de fonctionnement. Ainsi on découvre comment fonctionne cette fameuse mantrisse déjà évoqué précédemment. Elle génère des choses permettant une forme d’immortalité. On devrait tout savoir au dernier tome pour faire sens. Les choses s’attardent et le format choisit incite à cette construction scénaristique. Les dessins restent dans la continuité et restent toujours assez désagréable. Heureusement que la nature est omniprésente et flamboyante, cela contrebalance le reste. Les iums restent des animaux étranges et brillants. De nouveaux personnages étranges font leur apparition. Et en parallèle, les amis de Kim qui viennent de l’espace se rapprochent d’elle. Qu’elle va être leur rôle à l’avenir? Espérons un peu plus d’actions et d’informations pour la suite. Un nouveau groupe d’humains est évoqué. Qui sont-ils et que veulent-ils? Néanmoins, tout ne sera dévoiler qu’à la toute fin. Nous sommes à deux tomes de toute la vérité, enfin.
Un tome qui dévoile plus d’informations sur les iums. La cohabitation avec les humains est-elle possible alors?

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