
Il n’est pas toujours facile de trouver sa place. Aude Picault partage les aléas de sa vie sans demi-mesure. Impossible de ne pas rire de ces situations si improbables et ordinaires pourtant.
4e de couverture
« Moi je » raconte le quotidien d’une jeune étudiante un peu délurée, un peu torturée, parfois avinée, qui retrace les années d’études de l’auteur, portrait d’une époque où toutes peuvent se reconnaître.
« Moi je et caetera » raconte la plongée dans la vraie vie d’adulte : trouver du travail, choisir sa voix, se lancer dans une grande histoire… Bref, se lancer dans la vie quand on ne peut plus tergiverser.

Mon avis
Aude Picault c’est « Idéal Standard », « Amalia » ou « Transat ». Mais avant ça, elle avait un autre style tout aussi particulier et pétillant. Elle raconte avec beaucoup d’humour ces doutes de femmes, sur son corps, son attitude envers les mecs, des copines, des meufs que l’on déteste, au boulot, pour manger… Qui ne pourrait pas se reconnaître dans ces récits? Le besoin de conformisme social concerne tout le monde. On veut être lisse pour être dans un tout et à la fois montrer sa singularité. D’un trait noir sans autre fioriture de couleurs ou de détails, elle se dévoile. Les pages se tournent simplement avec des rires qui s’échappent. Alors attention dans le métro, on risque de voir ainsi du potentiel danger. L’ordinaire peut nous divertir et non surprendre. Tous les quotidiens peuvent être source de drôlerie si on s’y penche. Déjà ici, on sent le potentiel de la bédéaste qui se confirmera plus tard et on continuera à suivre cette artiste de talent.
Une bande dessinée qui se lit vite et qui redonne le sourire. Un vrai petit bijou dans lequel tout à chacun peut se reconnaître.

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