Estragon joue un rôle important pour son village. Par contre, personne ne connaît vraiment son passé. Pourtant cela à une importance surtout pour la sécurité de Coriandre.

4e de couverture
Dans la contrée de Batavia, il existe une auberge secrète où les monstres affaiblis par leurs combats trouvent refuge, à l’abri des héros assoiffés de gloire et d’or.

Le jeune Coriandre y grandit insouciamment sous la protection du gérant Estragon, son père adoptif. Mais lorsqu’un ancien compagnon de guilde d’Estragon refait surface, leur lien est mis à l’épreuve.

Que cache vraiment Estragon ?

Mon avis
On se laisse assez vite pris dans le récit. Comment ne pas être charmé par Estragon, ce lapin géant borgne qui gère à la fois une boutique d’équipement d’occasion et un restaurant? Il a l’air gentil et très intentionné. Tout le monde semble l’apprécier. Anaïs Maamar propose un panel de personnages plus étonnant les uns, des autres. On voit des chauves souris, des squelettes, des trolls, des fantômes… Ils sont rendus tous très mignons. Par conséquent, le méchant de l’équipe, bien que cela soit un chat, est antipathique. Il détient un grand secret sur son passé que personne ne connaît. Estragon, un petit dragon, qu’élève Estragon entendu tout. Il découvre une vérité bien triste et décide de s’enfuir. Par conséquent, les choses dégénèrent et tournent mal. Par chance, l’amitié et la solidarité changent la donne. Une très jolie morale de fin qui incite à faire confiance aux autres. Grâce à ça, on peut botter le cul de tous les ennemis. Ainsi on déploie une alliance. Grâce à cela, une nouvelle dynamique se met en place.

Tout se met en place très rapidement. N’oublions que la collection Punch! chez Kinaye se fait sur des tomes de 33 pages. On n’a pas le temps de mieux découvrir les personnages dans leur complexité, avec leur rêves, leurs espoirs, leurs peurs et plus s’étaler sur le passé de chacun. Ni même de voir les perspectives d’avenir. Tout est très sommaire. C’est le souci de cette collection. Il faut prendre vite fait en passant. On peut admirer l’esprit de synthèse de la bédéaste qui est arrivée à condenser beaucoup de codes. En bonus, nous avons quelques pages de croquis avec des présentations.

Un ouvrage un peu magique qui se lit bien même si on aurait aimer en avoir plus.

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