
Vivre dans la nature n’est pas tout rose. Il pourrait y avoir une osmose si l’humain n’était pas de passage. Lui y voit des animaux à vendre, des plantes à voler et d’autres choses monnayables.
4e de couverture
Grrreeny aurait pu avoir une enfance de jeune tigre tout à fait normale. Mais après avoir nagé par hasard dans un lac pollué par la radioactivité, son pelage est devenu définitivement vert. Un accident qui lui a fait prendre conscience des nombreux dangers qui menacent l’environnement.
Alors, même s’il a toujours envie de s’amuser avec ses potes et éliminer les braconniers dans sa réserve naturelle, il tente aussi d’agir à sa manière, avec plus ou moins de succès, et de sensibiliser son entourage à l’écologie.
Grrreeny mignon crash et vert malgré lui !
Dernier-né de l’imagination fertile du génial créateur de Kid Paddle, Grrreeny le petit tigre vert écolo s’amuse avec les notions de l’écologie pour mieux nous y sensibiliser.
A travers les aventures de ce personnage (mascotte du magazine Wapiti), Midam nous donne, dans des gags en une planche dont il a le secret, sa vision du problème écologique de façon subtile et intelligente quitte à taper aussi parfois sur les dérives associatives.

Mon avis
C’est toujours plaisant de retrouver la bande d’amis qui tente de vivre paisiblement dans la jungle. Malheureusement, on trouve toujours les braconniers prêts à tout pour de l’argent. Tuer une espèce rare n’a rien de très culpabilisant. Heureusement les animaux ont des idées à revendre pour prendre leur revanche. Ames sensibles s’abstenir. Donc les enfants peuvent tourner les pages sans angoisse. Ils s’amusent que ces êtres malhonnêtes finissent aplatis sous un trou d’arbres, écraser par un caillou ou en morceaux chez le boucher.
D’autres sujets ont été abordés tels le nucléaire, la pollution, le plastique… Tout est amené sur une page avec un gag. C’est assez bien construit et va à l’essentiel. Midam et son équipe arrivent très bien à synthétiser les données et y introduire de l’humour. On retrouve le fameux panda de l’ONG, la WWF. Une nouvelle fois, on remet en question ces actions et qu’elles soient adaptées au milieu. Le niveau est un peu inférieur aux tomes précédents. Pourtant, on se laisse porter par cette légèreté qui incite à développer notre esprit critique. Mais avec moins de cruauté et plus de simplicité. Espérons que le dernier tome soit plus incisif pour sensibiliser à la bonne cause. N’oublions pas que Grrreeny doit sa couleur verte à des déchets nucléaires.
Une bande dessinée qui ose sensibiliser à l’écologie grâce à l’humour et l’absurde. Espérons que la critique de la société de consommation reviendra par la suite.

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