
Quand tout va mal dans sa vie, on est prêt à croire une garantie de bonheur. C’est pour ça que Xavier veut profiter de l’offre de formation d’Happytech. En cours de route, il trouve un objectif pour lui offrir de l’aventure.
4e de couverture
Xavier comprend que sa vie lui échappe. Il ne rêve que d’une chose : se réveiller de ce cauchemar. Alors quand Happytech lui propose une méthode pour atteindre le bonheur à coup sûr, il a bien envie d’y croire !
Xavier Guignard passe un dimanche désastreux. Mais le lundi est pire encore, et tout s’enchaîne. Alors avant de toucher le fond, il décide de soigner son malheur chez Happytech, une boîte spécialisée dans l’accès au bonheur. Mais… la femme la plus heureuse du monde, la sublime égérie d’Happytech, ressemble étrangement à cette jeune mendiante qui l’a insulté hier dans le métro…

Mon avis
Le titre suffit pour attirer l’attention. Dans une société où l’on vend un impératif au bonheur, une entreprise qui se nomme Happytech semble tout à fait normal. On se demande si on va nous proposer une solution clé en main et qu’est-ce que les gens vont gagner avec ça. Mais ce que l’on nous propose n’est pas tout à fait dans cet esprit. On se concentre sur Xavier qui participe à une cousinade avec son épouse. Ses cousins se moquent de lui. Sa femme lui râle après pour ensuite divorcer. Son père lui montre qu’il a toujours été un lâche et un manipulateur. Il prend la réalité en pleine face et c’est douloureux. Les choses empirent avec la perte de son emploi, l’absence d’ami, un logement très précaire… Heureusement qu’une cousine peut l’aider en lui proposant d’intégrer le programme de son organisation.

Une fois choisie après 6 mois d’attente. Il se met en quête de savoir qui est la femme représentant la marque. Elle a des choses à dire et connaît la face cachée des services qui rendent heureux. Ils apportent de la joie et aussi de la soumission. On s’étonne que d’un coup il est atteint du syndrome du sauveur. Heureusement que la femme en question est d’une beauté renversante. Lui possède un physique basique, à la limite de la laideur. Tout est en place sans une grande vraisemblance. L’aspect assez froid fait que l’on ne s’attache à personne. Même si plus d’un pourra se reconnaître dans les aléas sombres de l’anti-héros. Le pompon est qu’il n’y a pas de suite. On reste là sur sa fin. Le dégoût est plus prononcé.
Un titre prometteur qui nous laisse sur notre faim.

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