Quand on accuse à tort Largo, il ne peut pas rester en prison. Comme c’est un fin limier, gare à ceux qui essaie de se jouer de lui et de ses proches. Après, on pourra compter quelques cadavres au passage.

4e de couverture
Les affaires vont mal pour le groupe « W ». Largo est en prison, accusé d’un viol qu’il n’a pas commis. Il a pour compagnon de cellule le numéro 2 du groupe, Cochrane, piégé par l’I. R. S. pour fraude. Alors que Sarah Washington, de la division « Networks », est torturée dans une cave envahie par les rats ! Et dire que tout cela a débuté par un feuilleton télé, Shadow, avec Simon Ovronnaz dans le rôle principal…

Mon avis
Les aventures du séduisant milliardaire se font toujours par deux. Le premier pose le cadre avec le piège qui se fait autour du héros et le second la résolution avec le démantèlement du groupuscule. Donc là, Largo va s’en sortir presque indemne. La minette qui l’accusait de viol va finir par dire que c’était mensonger. Elle a porter plainte sous la menace de ces tenanciers. Le beau gosse lui porte secours ainsi qu’à d’autres victimes des gros vilains. Bien entendu sur le chemin, on trouve son lot de criminels qui contre de l’argent sont prêts à tout. Donc certains mourront tout simplement. Le FBI donnera aussi un coup de main.

Le pire est une femme qui aura le visage brûlé. En effet, c’était une femme d’une grande cruauté. Et graphiquement, les femmes sont toutes belles, minces, cheveux long et poitrines généreuses. Par chance, elles ne partagent pas toute le gêne de la bêtise. Même âgée, telle Miss Pennywinckle, elle possède des ressources hors du commun qui mêlent compétences physiques et mentales. Une nana en or que l’on apprécie d’avoir dans son entourage. Les codes classiques restent prégnants. Heureusement que l’on voit quelques hommes bronzés torse nu, sans poil, pour contrebalancer ce sexisme masturbatoire. Philippe Francq sait ce qu’il fait et maîtrise le genre depuis un moment déjà. N’oublions que c’est une bd faîtes par des mecs pour des mecs. Jean Van Hamme explique tout de A à Z pour ne laissez aucune zone d’ombre. Tout est écrit au carré quitte à faire des zones d’explication un peu longue. Par chance, nous sommes loin de « Blake et Mortimer ». Un duo efficace et bien rôdé qui montre la puissance de crapules sans coeur.

Voilà une série viril sur laquelle le temps n’a pas d’impact. L’argent ne rend pas forcément les gens mauvais.

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