
L’objectif de l’ile des hommes poissons est en vue. Les choses ne se déroulent pas totalement comme prévu. La fine équipe va devoir faire preuve d’astuce et d’audace pour s’en sortir.
4e de couverture
Après une absence de deux ans, l’équipage du Chapeau de paille est enfin réuni, provoquant une véritable pagaille sur l’archipel des Sabaody où la Marine tente de les capturer ! Luffy et ses compagnons, qui retrouvent le Thousand Sunny intact, s’élancent alors vers les abysses. Direction : l’île des hommes-poissons ! Mais face à des créatures marines plus terrifiantes les unes que les autres, le voyage s’annonce bien périlleux. Sans parler du fait que Caribou, un dangereux corsaire lancé à leurs trousses, et possédant des pouvoirs de fruit du démon, est bien décidé à les éliminer !

Mon avis
Il est conseillé de lire « One piece » dans l’ordre. Passer du tome 8 au tome 62, forcément on rencontre quelques lacunes dans la lecture. Puis très vite, on accepte que l’on ne sait pas tout et que l’essentiel nous sera révélé. Comme il y a beaucoup de monde à bord avec chacun des personnalités très singulière, c’est impossible que des choses ne partent pas en cacahouète. Eichiro Oda ressort les clichés habituels sexistes pour amuser la galerie. Ainsi toutes les femmes sur l’île des hommes poissons sont toutes ultra-minces, des fortes poitrines et presque toutes avec des cheveux long. Les gros seins sont omniprésents et l’un à des saignements de nez systématiques. Un running gag courant dans le manga pour exprimer une érection. On le trouve dans « Fairy Tail », « One piece » ou « Dragon Ball ». Malheureusement, ce gros pervers a besoin après de transfusion sanguine. On rit et glorifie d’une certaine façon que c’est normal d’être des gros vicieux qui ont en plus des attitudes déplacées. Pourtant le harcèlement n’est pas si drôle que ça. Le fait que la cible soit des adolescents ne rend pas ça plus justifiable.
Le mangaka joue aussi avec des codes de la culture générale. Ainsi on se balade dans les fonds marins où l’on découvre des vraies poissons et parfois très singuliers comme la baudroie. On pourrait y voir un clin d’oeil à « 20000 lieues sous les mers » surtout avec l’arrivée d’un terrible kraken. Luffy va le dresser et l’inciter à quitter son milieu de vie pour être à disposition d’un humain. La représentation surprend car on dirait une tête de tortue. On trouve aussi des références à d’autres classiques comme Neptune. Après le reste, c’est de la pure fantaisie avec des lions, des girafes et d’autres bêtes mi-animaux de terre avec des queues de poissons. On ne pourra pas dire que ce n’est pas d’une grande richesse. Tout fonctionne avec cohérence. Donc c’est cohérent avec tous les personnages atypiques. On ne s’y perd pas pour autant.
Comme d’habitude, on doit faire face à des contretemps exubérants et improbables. Chacun de son côté met du souk et remet l’équilivre de l’île en question. La vision de la femme requin était-elle exacte? On se doute bien que non car ils vont les aider face à des pirates sans coeur. Ca c’est l’accroche pour poursuivre la lecture. On n’a pas le temps de s’ennuyer tellement c’est riche et dense. On comprend pourquoi le succès se poursuit en touchant toujours de nouveaux publics.
Une lecture sympathique qui change les idées en abusant des clichés de genre et sexe.

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