Elle est toujours en colère. Tout est opportunité pour tout détruire et abîmé sur son passage. Parfois une rencontre peut tout changer.

4e de couverture
La teigne est, comme son nom l’indique, absolument détestable et passe son temps à détruire tout ce qu’elle peut. Elle en a fait son sacerdoce, ce qui n’est pas toujours évident… Plus de cent pages sans paroles à déguster.

Mon avis
Robin nous montre son savoir faire dans le 9e art. D’une part, il a créé un album sans aucun texte. Et l’album ne s’adresse pas à un public enfant. Et d’autre part, en jouant ingénieusement du contraste noir et blanc. Ainsi cela insuffle une dynamique spécifique. Le bédéaste joue avec des gros plans pour plus d’impulsion et voir les expressions de la teigne. On voit bien ainsi qu’elle prend un plaisir dans la destruction et la nuisance à son prochain. Un voisin très flegmatique résiste à ces attaques et garde le sourire. Donc, il amplifie les tentatives de meurtres en vain. Là se cache une succession de gags avec des chutes similaires. Il aurait pu aller vers des scènes très trashs et violentes. Néanmoins, il reste dans des approches cruelles sans sang qui coule ou tête qui explose. Un savoir-faire qui n’est pas donné à tout le monde.

Une lecture divertissante et pas pour autant mémorable.

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Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.