Zoc ressemble physiquement à n’importe quelle fille de son âge. Mais elle a une particularité très singulière. Trouvera t’elle le moyen de l’utiliser pour aider la société?

4e de couverture
Zoc est une jeune fille d’apparence normale. Elle ne sait pas quoi faire de sa vie, elle n’a pas de réelle passion, mais possède un drôle de pouvoir : capter et puiser l’eau avec ses cheveux ! Un pouvoir inutile et embêtant, dont elle va tout de même essayer de tirer parti.
Quand un village près de chez elle subit une vaste inondation, elle décide rendre service en évacuant l’eau… Ce voyage lui permettra de faire une rencontre étonnante, et Zoc s’apercevra qu’en voulant aider des gens, elle peut créer d’autres problèmes.

Mon avis
L’envie de se plonger dans la bande dessinée se fait dès la couverture. Jade Khoo propose une image assez contemplative. Elle reste mystérieuse et pourtant tout est montré dessus. Il se dégage aussi un très grande poésie. Zoc n’est pas une fille ordinaire. Elle possède un pouvoir très particulier, elle peut contenir des grandes masses d’eau grâce à ces cheveux. Personne n’apprécie vraiment son don. Pourtant, elle est déterminée à en faire quelque chose de concret. Une première annonce lui permet de trouver une mission. Un village inondé fait appel à elle. Seulement une fois le village à sec, elle voyage sur les terres avec toute cette masse d’eau et abîme tout sur son passage. Tout cela crée un fort mécontentement des écologistes, des agriculteurs, des habitants… Par chance, elle fait la rencontre d’un garçon particulier, lui aussi. Il est du genre très chaud au point de déclarer des incendies. Voilà un duo de choc très complémentaire et complice.

La bédéaste a trouvé comment montré la collaboration en mutualisant les compétences. Un des enseignants de Zoc lui avait dit : « Je te donne ça, c’est un manuel sur les métiers du développement durable » (p. 19). Souvent la réponse n’est pas indiqué dans un bouquin. Le cheminement est très bien amené et très cohérent. On tourne les pages doucement et tranquillement. Le graphisme est assez protéiforme avec un croisement des genres et des jeux de teintes vertes. Et des nuances dans les textures surtout sous les différents aspects de l’eau. Tout cela contribue à construire un monde merveilleux sans oublier le jugement des êtres humains.

Un bon moment de lecture entre contemplations et réflexions.

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