Asuka est amoureux de Ryô. C’est très difficile de lui demander de sortir avec lui. En attendant, il travaille sur son côté viril.

4e de couverture
Devant assurer l’intérim – tout un week-end ! – dans une garderie d’enfants, Ryô demande de l’aide à Asuka. Mais à peine arrivé, un petit garçon du nom de Gen se montre hostile et le traite de fille. C’est un coup dur pour Asuka et il ne sait plus comment s’y prendre. L’heure du goûter approchant, il a l’occasion de se rattraper en jouant le rôle qui lui convient le mieux… celui de la maman !

Mon avis
A nouveau Aya Kanno débute son manga sur les chapeaux de roue. Nous sommes encore confrontés à la définition d’un vrai gars et qui est virile. On nous rappelle quelques principes de cette approche est toujours navrante. Peut-être qu’au bout du dixième tome cela deviendra plus acceptable comme point de vue. Il n’y a pas de cours pour devenir un bon gros phallocrate masculiniste. C’est une question d’époque car le manga ne date pas d’aujourd’hui. Mais à une période où l’on parle de déconstruction cette lecture semble rajouter une couche sur les clichés de genre et relatif au sexe.

Le mangaka veut garder un ton humoristique et décalé. Donc on a le droit soit à des promesses d’Asuka face à des criminels ou soit face à des adversaires en compétition. D’ailleurs cela permet d’introduire un nouveau personnage aussi otomen. Il se sent frustré de cacher sa vraie nature et doit aussi montrer son aspect virile devant les autres et pour ça, il faut gagner à tout prix et la première place. Est-ce que cette similitude va les rapprocher pour en faire les meilleurs amis du monde ou les pires ennemis? On le sera plus tard.

Jûta prend plus de place. On savait qu’il était mangaka d’une série à succès. Voilà que l’on découvre qu’il doit gérer sa famille pendant que ces parents font le tour du monde. C’est le boulot du premier de famille et du garçon en plus. Tout cela reste secret. Aucun doute que cela reviendra plus tard de façon plus importante.

Mais on se laisse porter par de rebondissements loufoques et mignons. Cela change les idées en attendant d’un truc plus terre à terre, plus concret, plus violent. On attend avec impatience l’happy end pour tous et que le brave chevalier blanc et le bourreau des coeurs atteignent leurs objectifs. En plus, vous pouvez le partager la lecture avec vos pré-adolescents.

Une lecture légère qui s’amuse de la position de l’homme vis-à-vis des autres surtout en milieu scolaire.

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