Marie-Colombe et Thérèse se retrouvent autour d’un verre. Rien de tel pour partager des souvenirs sur plusieurs années. On se rend compte que les histoires personnelles croisent l’Histoire du droit des femmes.

4e de couverture
Après avoir passé une adolescence corsettée dans un établissement pour jeunes filles tenu par des soeurs, Marie-Colombe et Thérèse ont été happées par le tourbillon de la vie. Après Mai 68, un monde s’ouvrait à ces deux jeunes filles qui seront successivement hippies, féministes, yéyés, top model et chanteuse pour l’une, business woman et startupeuse pour l’autre. Elles se retrouvent et se remémorent 40 ans de passé commun. Des amours, des enfants, des rires et des larmes, tout ce qui fait le sel de la vie. Et toujours le lien de cette amitié indéfectible scellée dès l’adolescence par un énorme fou rire.

Mon avis
Dans le premier tome, on découvrait comment l’amitié entre Marie-Colombe et Thérèse. Malgré leur différence de statut social, elles ont pu se rapprocher et partager leurs incertitudes face au monde. Leur vie n’est pas un long fleuve tranquille. Il y a des périodes où elles n’ont pas gardé contact. Mais face à un problème, la solidarité prend le dessus. En un tome, Florence Cestac parle des différentes périodes avec l’accessibilité à la pilule contraceptive, la libération des drogues, le droit d’ouvrir un compte en banque, de porter des pantalons… Et les amies ont eu de nombreux partenaires sexuels, des maris, des enfants, des voyages dans le monde, des décès… 50 ans c’est riche en évènements.

On rêve aussi de pouvoir partager autant de choses avec des amies que l’on prend toujours plaisir à retrouver autour d’un verre. Les larmes et les rires se mélangent. On passe un bon moment même si cela donne l’impression de passer assez rapidement. Tout semble vrai et on se demande s’il n’y a pas des inspirations biographiques. Ce qui donne encore plus envie de rencontrer Florence Cestac. Une femme investie qui a su faire sa place dans le monde du 9e art avec son dessin à gros nez et ses sujets engagés et féministes. L’humour avant tout pour dire et dénoncer. Pourquoi résister alors?

Un tome qui se dévore et redonne le sourire. On prend des rides en vieillissant mais aussi son lot de souvenirs à partager.

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Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.